Guerre en Ukraine : l'écrivain Zakhar Prilépine dit qu'il ne se laissera pas intimider, après avoir survécu à l'explosion de sa voiture
Ce qu'il faut savoir
"Je le dis aux démons, vous n'intimiderez personne". L'écrivain russe Zakhar Prilépine a assuré, dimanche 7 mai, ne pas se laisser intimider après avoir survécu à l'explosion de sa voiture en Russie samedi, qui a tué son assistant. "Merci à tous ceux qui ont prié, car il aurait été impossible de survivre à une telle explosion", a déclaré sur Telegram ce soutien farouche au Kremlin, ajoutant que "Dieu existe". Moscou accuse l'Ukraine et l'Occident d'être à l'origine de cette attaque, ce que Kiev dément. Ce direct est terminé.
L'armée russe a promis à Wagner de nouvelles munitions. Le chef du groupe paramilitaire Wagner a affirmé, dimanche, avoir eu "la promesse" de l'armée russe de recevoir également plus d'armements, après avoir menacé de se retirer de la ville ukrainienne de Bakhmout, faute de plus de soutien. "Cette nuit, nous avons reçu un ordre de combat (...). On promet de nous donner toutes les munitions et les armements dont on a besoin pour poursuivre les opérations", a fait savoir Evguéni Prigojine dans un message audio publié par son service de presse.
La Russie dit avoir repoussé une nouvelle attaque de drones. L'administration russe en Crimée annexée a expliqué sur Telegram avoir repoussé pendant la nuit un raid "une dizaine de drones" ukrainiens sur Sébastopol, au moment où se profile une contre-offensive de Kiev. Deux engins ont été abattus au-dessus de la mer et un autre est tombé dans une forêt après avoir "perdu le contrôle", a détaillé Mikhaïl Razvojaïev, gouverneur de la ville, selon qui "aucune infrastructure (...) n'a subi de dégâts" à Sébastopol.
Evacuations autour de la centrale de Zaporijjia, l'AIEA veut éviter un "grave accident nucléaire". L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté sur le risque d'un "grave accident nucléaire" à la centrale de Zaporijjia, occupée par les forces russes en Ukraine. Une ville voisine où vivent la plupart des employés, est actuellement évacuée. Cette centrale, la plus grande d'Europe, a été visée à plusieurs reprises par des tirs depuis le début du conflit, faisant craindre une catastrophe.