Guerre en Ukraine : Moscou affirme que des unités ukrainiennes se retirent de Sievierodonetsk
L'armée russe a affirmé samedi que des unités militaires ukrainiennes se retiraient de cette ville clef de l'est de l'Ukraine, en proie à de furieux combats entre Kiev et les troupes du Kremlin.
Ce qu'il faut savoir
Le début de la fin pour Sievierodonetsk ? L'armée russe a affirmé, samedi 4 juin, que des unités militaires ukrainiennes se retiraient de cette ville clef de l'est de l'Ukraine, en proie à de furieux combats entre Kiev et les troupes du Kremlin. Elle n'a pas donné d'indication sur le nombre de militaires ukrainiens qui battraient en retraite vers la ville voisine de Lyssytchansk. L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier ces déclarations de source indépendante.
Le ton monte entre Kiev et Paris. Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a fustigé, samedi 4 juin, les appels du président français Emmanuel Macron à ne pas "humilier" la Russie, jugeant que cette position ne pouvait "qu'humilier la France".
Des volontaires étrangers, dont un Français, tués au combat. Quatre militaires volontaires étrangers, dont un Français, ont été tués en combattant l'invasion russe en Ukraine, a annoncé samedi 4 juin la Légion internationale de défense de l'Ukraine, organisme officiel des combattants volontaires étrangers. La Légion a cité les noms d'un Néerlandais, d'un Australien, d'un Allemand et d'un Français sans préciser la date ni les circonstance de leur mort.
La bataille fait rage dans le Donbass. L'Ukraine a affirmé vendredi avoir fait reculer les forces russes dans Sievierodonetsk, ville clé de la région, où Moscou concentre son offensive dans l'espoir d'en prendre totalement le contrôle. Les soldats russes ont même été contraints de reculer, selon le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï. "Si auparavant, on avait une situation difficile avec environ 70% (de la ville) capturée, actuellement ils ont été repoussés de 20%", a-t-il décrit, en dépit d'un déluge de feu. Suivez notre direct.
Poutine minimise la crise des céréales. L'ONU est inquiète des risques de crise, particulièrement en Afrique qui importe plus de la moitié de ses céréales d'Ukraine et de Russie. Des inquiétudes balayées d'un revers de la main par Vladimir Poutine. "Il n'y a pas de problème pour exporter les céréales d'Ukraine", a-t-il déclaré dans une interview télévisée, évoquant plusieurs moyens de les exporter via des ports ukrainiens, d'autres sous contrôle russe, ou via l'Europe centrale et orientale.