Guerre en Ukraine : le chef de la diplomatie américaine qualifie de "barbares" les frappes russes visant les infrastructures ukrainiennes
Ce qu'il faut savoir
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Le secrétaire d'Etat américain a dénoncé, mercredi 30 novembre, les frappes "barbares" menées par Moscou contre les infrastructures civiles en Ukraine. "Au cours des dernières semaines, la Russie a bombardé plus d'un tiers du système énergétique de l'Ukraine, plongeant des millions de personnes dans le froid et le noir, a déploré Anthony Blinken, à l'issue d'une réunion de deux jours des chefs de la diplomatie de l'Otan à Bucarest. Ce sont les nouvelles cibles du président Poutine. (...) Cette brutalisation du peuple ukrainien est barbare." Suivez notre direct.
La guerre en Ukraine au cœur des discussions entre la France et les Etats-Unis. Emmanuel Macron est arrivé mardi soir à Washington pour une visite d'Etat de trois jours, accueilli par le président américain Joe Biden. Les deux chefs d'Etat veulent afficher un message d'unité sur l'Ukraine en promettant de continuer à soutenir Kiev autant que nécessaire, tout en expliquant que des négociations avec Moscou ne pourront avoir lieu que lorsque le président ukrainien Volodymyr Zelensky le jugera opportun.
Les lance-roquettes français LRU arrivés en Ukraine. "L'armée ukrainienne est maintenant encore plus puissante pour dissuader et détruire l'ennemi", s'est félicité le ministre de la défense ukrainien, Oleksii Reznikov sur Twitter, mardi, en remerciant le gouvernement français. Le LRU a une portée d'"environ 70 km" et peut toucher sa cible avec une précision "à moins d'un mètre", selon une description sur le site du ministère français de la Défense.
L'UE favorable à un tribunal spécial pour juger "les crimes russes". "Tout en continuant à soutenir la Cour pénale internationale, nous proposons de mettre en place un tribunal spécial soutenu par les Nations unies pour enquêter et poursuivre en justice les crimes d'agression de la Russie" contre l'Ukraine, a déclaré mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une vidéo diffusée sur Twitter.