Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky juge indispensable une rencontre avec Vladimir Poutine
Le président estime que "sans cette rencontre, il est impossible de comprendre pleinement ce à quoi ils [les Russes] sont prêts pour arrêter la guerre", a-t-il déclaré dans un entretien avec Suspilne, un média public ukrainien.
Ce qu'il faut savoir
Rencontre au sommet ? Dans un entretien à Suspline lundi 21 mars un site internet d'information ukrainien, Volodymyr Zelensky a insisté sur la nécessité d'une "rencontre", "sous quelque forme que ce soit", avec son homologue russe Vladimir Poutine. "Sans cette rencontre, il est impossible de comprendre pleinement ce à quoi ils (les Russes) sont prêts pour arrêter la guerre", a-t-il déclaré. Il a également assuré que tout "compromis" avec la Russie passera par un référendum : "Lorsque vous parlez de tous ces changements [qui figureront dans un éventuel accord], et ils peuvent être historiques, (...) nous en viendrons à un référendum." Ce direct est maintenant terminé.
Interview exceptionnelle de Volodymyr Zelensky. "Comme n'importe quel citoyen, je souhaite la paix. Je garde l'espoir qu'à l'avenir on pourra retrouver la paix", a affirmé dans un entretien diffusé sur franceinfo lundi 21 mars le président ukrainien Volodymyr Zelensky, interrogé par des journalistes de l'Union des médias publics européens, dont France télévisions. "Je pense qu'à l'avenir le monde va changer, il a déjà changé", assure Volodymyr Zelensky. "Nous sommes prêts à vaincre mais nous ne sommes pas prêts à vaincre à n'importe quel prix", ajoute-t-il.
Nouveau couvre-feu à Kiev. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a annoncé qu'un nouveau couvre-feu serait instauré dans la capitale ukrainienne à partir de lundi soir, jusqu'à mercredi matin. Plusieurs couvre-feux ont déjà été observés dans la capitale, que les troupes russes cherchent toujours à encercler. Le dernier en date a duré 35 heures la semaine dernière, de mardi soir à jeudi matin.
L'UE dénonce un "crime de guerre" à Marioupol. "Les bombardements indiscriminés dévastent la ville et tuent tout le monde". Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a dénoncé les destructions commises de manière indiscriminée par l'armée russe dans la ville assiégée de Marioupol, en Ukraine, comme un "crime de guerre majeur". Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Union européenne doivent se réunir dans la journée pour étudier de nouvelles sanctions contre Moscou.
Kiev balaie l'ultimatum russe sur Marioupol. "Il n'est pas question de parler de reddition ou de déposer les armes." L'Ukraine a rejeté dans la nuit l'ultimatum de la Russie exigeant la capitulation de la ville assiégée de Marioupol. "Nous en avons déjà informé la partie russe", a déclaré la vice-Première ministre Iryna Verechtchouk au journal Ukrayinskaya Pravda. Le ministère de la Défense russe avait appelé l'Ukraine à "déposer ses armes" et exigé une "réponse écrite" à son ultimatum avant lundi matin.