Guerre en Ukraine : les autorités russes préparent le recrutement de 400 000 soldats supplémentaires, selon le ministère de la Défense britannique

Article rédigé par Louis Boy, Florence Morel, Benoît Jourdain
France Télévisions
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Le 21 septembre 2022, Vladimir Poutine avait décrété la mobilisation partielle en Russie, dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine. (SEFA KARACAN / ANADOLU AGENCY / AFP)
Moscou ne présente pas cette campagne à venir comme obligatoire mais les renseignements britanniques pensent que les autorités régionales pourraient "contraindre les hommes à s'engager".

Ce qu'il faut savoir

Une nouvelle mobilisation en Russie ? Dans son nouveau point de situation sur l'Ukraine (en anglais), jeudi 30 mars, le ministère de la Défense britannique rapporte que la Russie prépare le recrutement de 400 000 soldats supplémentaires dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine. "La Russie la présente comme une campagne pour du personnel volontaire et professionnel, plutôt qu'une nouvelle mobilisation obligatoire" mais "il existe une possibilité réaliste qu'en réalité, cette distinction soit floue et que les autorités régionales tentent d'atteindre les objectifs de recrutement en contraignant les hommes à s'engager", prévient cette même source.

L'AIEA cherche un compromis pour protéger Zaporijjia. Le directeur général de l'Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, a visité mercredi la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes. "J'essaie de préparer et de proposer des mesures réalistes qui seront approuvées par toutes les parties", a-t-il déclaré. 

Vladimir Poutine reconnaît des conséquences "négatives" pour l'économie. Pour la première fois, le président russe Vladimir Poutine a admis publiquement que les sanctions internationales qui visent la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine "peuvent" avoir des répercussions "négatives" à "moyen terme" sur l'économie de son pays. 

Charles III assure être "aux côtés de l'Ukraine"Au premier jour d'une visite d'Etat en Allemagne, le roi Charles III a affirmé mercredi que le Royaume-Uni et l'Allemagne se tenaient "aux côtés" de l'Ukraine pour défendre "la liberté". "Nous nous tenons côte à côte pour protéger et faire progresser nos valeurs démocratiques partagées", a-t-il poursuivi.