Ukraine : six experts de l'AIEA sont toujours à la centrale de Zaporijjia, deux vont rester pour une "présence permanente"

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Une image satellite de la centrale nucléaire de Zaporijjia (Ukraine), le 29 août 2022.  (HANDOUT / MAXAR TECHNOLOGIES / AFP)

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a donné une conférence de presse, vendredi soir, à l'issue de son inspection de la centrale. 

Ce qu'il faut savoir

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Vers une "présence permanente" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à la centrale nucléaire de Zaporijjia (Ukraine). Six experts de l'agence étaient toujours présents sur le site de la plus grande centrale d'Europe, vendredi 2 septembre, et deux vont rester de manière plus permanente, a déclaré le directeur de l'AIEA, Rafael Grossi, lors d'une conférence de presse vendredi soir. Les quatre autres experts devraient quitter Zaporijjia la semaine prochaine, a-t-il ajouté. Suivez notre direct. 

 L'armée ukrainienne frappe une base russe près de la centrale. Les forces ukrainennes ont affirmé vendredi avoir frappé une base russe à Energodar (Ukraine), ville où se trouve la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les Russes. "Dans les localités de Kherson et d'Energodar, des frappes précises de nos troupes ont détruit trois systèmes d'artillerie de l'ennemi, ainsi qu'un dépôt de munitions", a assuré l'armée ukrainienne dans un rapport. 

 Le G7 annonce un plafonnement du prix du pétrole russe. Le G7 va "urgemment" mettre en œuvre un plafonnement du prix du pétrole russe et encourage une "large coalition" de pays à participer à cette initiative destinée à priver Moscou d'une partie de sa manne provenant du secteur énergétique, selon une déclaration publiée vendredi. "Le plafond des prix sera fixé à un niveau basé sur une série de données techniques et sera décidé par l'ensemble de la coalition avant sa mise en œuvre", écrivent les sept pays dans la déclaration (Etats-Unis, Allemagne, France, Royaume-Uni, Canada, Japon), assurant que les futurs prix seraient "communiqués publiquement de manière claire et transparente". 

Le Kremlin juge "très positi(ve)" la visite de l'AIEA à la centrale de Zaporijjia. "Il est trop tôt pour faire une évaluation (...) L'équipe est toujours sur place, donc il est encore trop tôt, mais le plus important est que la mission soit là", a encore déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. La mission de l'AIEA a débuté jeudi. Plusieurs experts vont rester sur place jusqu'à "dimanche ou lundi", a annoncé le directeur général de l'agence. 

L'"intégrité physique" de la centrale "a été violée à plusieurs reprises" A l'issue de la première journée d'inspection du site, le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a déclaré avoir "beaucoup de travail" pour évaluer la sécurité du site que les Russes et les Ukrainiens s'accusent mutuellement d'avoir bombardé. 

Volodymyr Zelensky demande à l'AIEA d'aller plus loin. Dans son message quotidien du soir, le chef de l'Etat ukrainien a estimé que l'AIEA aurait dû aller plus loin. "La principale chose qui devrait se produire est la démilitarisation du territoire de la centrale (...) Et il est regrettable que nous n'ayons pas encore entendu les messages appropriés de l'AIEA", a lâché Volodymyr Zelensky. Et ce "bien que nous en ayons parlé avec monsieur Grossi pendant notre réunion [mardi] à Kiev. C'était la clé, la clé ! Le point de sécurité de nos accords : la démilitarisation et le contrôle total par nos travailleurs du nucléaire" de ce complexe, a-t-il martelé.