Ukraine : des experts de l'AIEA vont rester "jusqu'à dimanche ou lundi" à Zaporijjia, "l'intégrité physique" de la centrale "a été violée"

France Télévisions
Publié Mis à jour
Le chef de l'Agence internationale pour l'énergie atomique, Rafael Grossi, en déplacement à la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, le 1er septembre 2022. (GENYA SAVILOV / AFP)

Les experts de l'Agence internationale pour l'énergie atomique se sont rendus sur place jeudi pour évaluer la sécurité du site et inspecter l'installation, contrôlé par les forces russes.

Ce qu'il faut savoir

>> Ce direct est désormais terminé. 

"L'AIEA reste ici." Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, a annoncé, jeudi 1er septembre, que des membres de l'organisation allaient "rester" à la centrale nucléaire de Zaporijjia, dont le site a été plusieurs fois bombardé dans le sud de l'Ukraine. "Il y a un groupe qui va être là jusqu'à dimanche ou lundi pour continuer l'évaluation" de la situation sur place, a-t-il déclaré à des médias à son retour dans le territoire contrôlé par Kiev. Le directeur de l'AIEA a par ailleurs déclaré que l'"intégrité physique de la centrale", occupée par les troupes russes, avait "été violée"Suivez notre direct.

 Un réacteur nucléaire de la centrale de Zaporijjia à l'arrêt. Alors qu'une inspection de l'Agence internationale pour l'énergie atomique est attendue sur le site, un réacteur à la centrale nucléaire de Zaporijjia a été arrêté en raison de bombardements russes, a annoncé jeudi l'opérateur ukrainien des centrales atomiques Energoatom. 

Emmanuel Macron prôné la poursuite du dialogue avec la Russie. Le président français a estimé, jeudi 1er septembre, qu'il fallait "assumer de pouvoir toujours continuer à parler à tout le monde", "surtout ceux avec qui nous ne sommes pas d'accord". "Qui a envie que la Turquie soit la seule puissance du monde qui continue à parler à la Russie ?" a lancé le chef d'Etat devant les ambassadeurs français réunis à l'Elysée. Emmanuel Macron est l'un des rares dirigeants européens à s'être entretenu avec Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine, une stratégie critiquée. 

Le CICR appelle à "arrêter de jouer avec le feu." "Il est grand temps d'arrêter de jouer avec le feu et de prendre plutôt des mesures concrètes" pour protéger ce site, a réagi le directeur général du Comité International de la Croix rouge, Robert Mardini, face à la presse, à Kiev. "La moindre erreur de calcul pourrait provoquer des ravages que nous regretterions pendant des décennies."