Guerre en Ukraine : la Russie affirme qu'elle "n'acceptera pas" le plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars
Ce qu'il faut savoir
La Russie affirme, samedi 3 décembre, qu'elle "n'acceptera pas" le plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars. Cette mesure doit entrer en vigueur lundi, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences russes, assure que Moscou s'était "préparé" en amont "pour un tel plafond". Côté ukrainien, le chef de cabinet de la présidence, Andriï Iermak, a estimé sur Telegram que l'économie russe serait "détruite" par cette mesure. Ce direct est terminé.
La France va livrer des "armes supplémentaires" à Kiev, selon Emmanuel Macron. Europe et Etats-Unis partagent une volonté commune, celle de "continuer à aider l'Ukraine à résister", a assuré le chef de l'Etat, dans un entretien diffusé samedi sur TF1. La France va ainsi livrer des "armes supplémentaires" à Kiev, a aussi assuré le président français. "On fait produire plus vite et plus fort nos industriels".
De nouveaux bombardements de l'infrastructure ukrainienne à venir. "Nécessaire et inévitable." C'est ainsi que Vladimir Poutine a justifié vendredi les bombardements qui ont ravagé l'infrastructure énergétique ukrainienne, laissant des millions de civils dans le noir et le froid.
Le chancelier allemand demande le retrait des troupes russes. Au cours de leur entretien téléphonique, vendredi, Olaf Scholz a demandé au président russe Vladimir Poutine le retrait de ses troupes d'Ukraine pour parvenir à une "solution diplomatique".