Guerre en Ukraine : Berlin promet 500 millions d'euros d'armes supplémentaires, dont une partie en 2023

France Télévisions
Publié Mis à jour
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le chancelier allemand Olaf Scholz à Kiev, le 16 juin 2022. (KAY NIETFELD / DPA / AFP)

Le chancelier Olaf Scholz et son gouvernement sont visés depuis six mois par de nombreuses critiques, notamment des autorités ukrainiennes, pour la timidité supposée de leurs livraisons d'armes à Kiev.

Ce qu'il faut savoir

L'Allemagne va livrer à l'Ukraine pour environ 500 millions d'euros de nouveaux armements, dont une partie en 2023, a assuré mardi 23 août un porte-parole du gouvernement allemand. Parmi les livraisons figurent notamment trois systèmes de défense antiaérienne Iris-T, "une douzaine de chars de dépannage, 20 lance-roquettes montés sur pick-up", ainsi que "des munitions de précision et des appareils anti-drones", a détaillé le porte-parole. Le chancelier Olaf Scholz et son gouvernement sont visés depuis six mois par de nombreuses critiques, notamment des autorités ukrainiennes, pour la timidité supposée de leurs livraisons d'armes à Kiev. Ce direct est désormais terminé.

Vers un apaisement au sujet de Zaporijjia ? Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a évoqué mardi avec son homologue française Catherine Colonna la possible visite d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. Sergueï Lavrov a assuré dans un communiqué que l'Ukraine continuait de "bombarder la plus grande centrale nucléaire en Europe, ainsi que sa zone adjacente, ce qui expose toute la population européenne au danger d'une catastrophe nucléaire".

Un soutien européen inscrit "dans la durée". Emmanuel Macron a exhorté, mardi, la communauté internationale à ne faire montre d'"aucune faiblesse, aucun esprit de compromission" face à la Russie, alors que la guerre en Ukraine entrera mercredi dans son septième mois. "Il en va de notre liberté à toutes et à tous, et de la paix dans toutes les parties du globe", a-t-il lancé dans un message vidéo au Sommet de la "plateforme de Crimée".

• Les dirigeants occidentaux mettent en garde la Russie contre toute annexion du territoire ukrainien. Alors que des responsables prorusses dans les territoires occupés ont évoqué l'idée d'un référendum de rattachement à la Russie, comme en Crimée en 2014, Olaf Scholz a martelé "qu'aucun simulacre de référendum ou d'autres tentatives de modifier le statut de certaines parties du territoire ukrainien ne sera reconnu". Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lui aussi affirmé son opposition formelle à une quelconque annexion. "Nous ne pouvons permettre que les frontières soient modifiées par la force des armes", a-t-il déclaré, dans le cadre du sommet de la "plateforme de Crimée".

 Les Etats-Unis exhortent leurs ressortissants à quitter le pays en raison de possibles frappes russes. Le département d’Etat américain a publié, mardi 23 août, une alerte de sécurité exhortant les ressortissants américains à quitter au plus vite l'Ukraine. La raison : les Etats-Unis disposent d'informations selon lesquelles la Russie intensifierait actuellement ses efforts en vue de lancer des frappes contre des infrastructures civiles du pays. Une menace également dénoncée par Kiev ces derniers jours.