Guerre en Ukraine : un journaliste russe de l'agence de presse Ria Novosti tué, un caméraman de la Deutsche Welle blessé
Ce qu'il faut savoir
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Un journaliste russe de l'agence de presse Ria Novosti, Rostislav Jouravlev, a été tué, samedi 22 juillet, dans un bombardement ukrainien dans la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, a annoncé l'armée russe. "Des unités des forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque d'artillerie contre un groupe de journalistes", a-t-elle affirmé. Les trois autres journalistes touchés sont dans un état "stable". Dans le même temps, un caméraman ukrainien, Ievguen Chylko, tournant avec une équipe de Deutsche Welle un reportage à 23 kilomètres de la ligne de front du côté ukrainien, a été blessé "par des éclats de sous-munitions russes", a déclaré la chaîne de télévision.
Une attaque de drones ukrainiens en Crimée. Ce nouvel épisode dans la guerre en Ukraine a provoqué l'explosion d'un dépôt de munitions samedi, a affirmé le gouverneur de cette péninsule annexée par Moscou en 2014. Ce dernier a ordonné l'évacuation de la population dans un rayon de cinq kilomètres. Le trafic routier a été "rétabli" sur le pont de Crimée après une très brève interruption, ont ajouté les autorités prorusses.
L'Unesco condamne les frappes russes contre Odessa. La grande ville du sud-ouest de l'Ukraine, qui fait, depuis janvier, partie du patrimoine mondial de l'humanité. "Selon un bilan préliminaire, plusieurs musées situés au sein du site du patrimoine mondial ont subi des dommages, notamment le musée archéologique, le musée de la flotte et le musée de la littérature d'Odessa", a souligné l'organisation onusienne pour la culture, la science et l'éducation.
Des tirs russes en mer Noire. La Russie a déclaré vendredi avoir mené des manœuvres impliquant des tirs de missiles dans cette zone devenue le théâtre de tensions croissantes avec l'Ukraine et ses alliés depuis l'expiration d'un accord céréalier crucial pour l'alimentation mondiale.
L'ONU s'alarme du risque d'escalade. "Les menaces de prendre pour cible des navires civils en mer Noire sont inacceptables", a déclaré la secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo. "Le risque que le conflit s'étende en réponse à un incident militaire en mer Noire, intentionnel ou accidentel, doit être évité à tout prix", a-t-elle ajouté.