Guerre en Ukraine : l'Ukraine confirme mener des "actions offensives" et revendique des "succès" près de Bakhmout
Ce qu'il faut savoir
L'Ukraine a confirmé lundi 5 juin mener des "actions offensives" dans certains secteurs du front. Kiev revendique des gains près de la ville dévastée de Bakhmout dans l'est tout en minimisant l'échelle de ces attaques que Moscou dit avoir repoussées. "Le secteur de Bakhmout reste l'épicentre des hostilités. Nous y avançons sur un front assez large. Nous remportons des succès", a affirmé sur Telegram la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Hanna Maliar. Ce direct est terminé.
Le cardinal Matteo Zuppi envoyé par le pape à Kiev pour la paix. Le cardinal italien s'est rendu à Kiev lundi avec pour mission de consulter les autorités ukrainiennes "sur les moyens de parvenir à une paix juste". Il est venu également offrir le concours du Vatican pour engager des actions humanitaires "qui contribuent à alléger les tensions", a annoncé le Vatican dans un communiqué.
Le chef de l'organisation paramilitaire Wagner affirme avoir fait prisonnier un officier russe. "Le 17 mai, des hommes du ministère [russe] de la Défense ont été aperçus en train de procéder au minage de routes à l'arrière des positions des unités Wagner", a écrit Evguéni Prigojine dans un rapport adressé au ministère de la Défense. Le patron de Wagner a également diffusé la vidéo de l'interrogatoire d'un officier russe, fait prisonnier. Dans cet enregistrement, l'homme avoue "avoir attaqué" Wagner, ajoutant avoir agi "en état d'ébriété, guidé par une animosité personnelle".
La Russie dit avoir repoussé une "offensive de grande envergure". Les autorités ukrainiennes ont démenti les déclarations de la Russie, qui affirme avoir repoussé, dimanche, une attaque de "grande ampleur" dans le Donbass. Kiev accuse de son côté la Russie de préparer de fausses vidéos et images censées montrer des pertes ukrainiennes.
Un responsable russe évoque une attaque près de Zaporijjia. Un responsable d'occupation russe dans la région de Zaporijjia, Vladimir Rogov, a de son côté expliqué que les forces ukrainiennes y avaient attaqué les positions russes lundi matin. "La situation est alarmante", a-t-il assuré, cité par l'agence officielle Tass.