Guerre en Ukraine : les exportations de gaz de Gazprom ont chuté de près de moitié en 2022

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Le logo du groupe Gazprom est affiché sur une station-service à Sofia (Bulgarie), le 27 avril 2022. (NIKOLAY DOYCHINOV / AFP)
Les ventes en dehors de la Russie et des ex-républiques soviétiques ont reculé de 45,5% l'an dernier, a annoncé l'entreprise russe, lundi.

Ce qu'il faut savoir

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Le chiffre est éloquent. Les exportations de gaz de Gazprom ont chuté de 45,5% en 2022 hors pays de l'ex-bloc soviétique, a annoncé l'entreprise russe, lundi 2 janvier, après une année marquée par des sanctions occidentales contre l'offensive en Ukraine. Le groupe a vendu 100,9 milliards de mètres cubes de gaz aux pays de "l'étranger lointain", un terme n'incluant pas les ex-républiques soviétiques, contre 185,1 milliards en 2021. 

Moscou dénonce une attaque ukrainienne sur son sol. Les autorités russes ont fait état, lundi, d'une attaque ukrainienne au drone sur une installation électrique dans la région de Briansk, non loin de la frontière entre les deux pays. Elles affirment avoir abattu un drone de reconnaissance ukrainien se dirigeant cette fois vers la grande ville de Voronej. "Un village est privé d'électricité", précise le gouverneur local. 

La ville de Kiev de nouveau visée par une attaque aérienne. Une attaque aérienne a frappé Kiev lundi à 1 heure du matin (heure locale). Selon le maire de la capitale, Vitali Klitschko, un homme de 19 ans a été blessé par des éclats de verre et conduit à l'hôpital. L'alerte a été levée environ trois heures plus tard. La journée du Nouvel An a déjà été marquée par des dizaines de frappes russes qui ont fait au moins quatre morts dans la capitale et ailleurs dans le pays. 

41 drones et un missile russes abattus, selon l'Ukraine. La défense antiaérienne ukrainienne a affirmé avoir abattu 41 drones et un missile russes. "Les Russes ont lancé plusieurs vagues de drones Shahed" de fabrication iranienne, a déclaré lundi Oleksiï Kouleba, le chef de l'administration militaire de la région de Kiev, précisant que les frappes étaient dirigées contre des "infrastructures essentielles".

Des pannes de courant. L'opérateur DTEK a annoncé que l'attaque de lundi avait infligé des "dégâts" aux infrastructures liées à l'alimentation en électricité de Kiev et qu'il devait de ce fait imposer des coupures d'urgence. La compagnie nationale Ukrenergo a confirmé les pannes de courant, tout en assurant que la situation était "totalement sous contrôle".