Guerre en Ukraine : l'inspection du premier chargement de céréales parti d'Odessa est terminée, le cargo va partir d'Istanbul
Le "Razoni", un cargo battant pavillon de la Sierra Leone, a quitté, lundi, le port ukrainien d'Odessa la veille avec 26 000 tonnes de maïs à destination de Tripoli au Liban.
Ce qu'il faut savoir
Une étape sur sa longue route. Une équipe d'experts a terminé l'inspection, mercredi 3 août, en Turquie, du premier chargement de céréales exporté par l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe. Le Razoni s'était présenté mardi en vue des rives nord d'Istanbul, sur la mer Noire. Au terme de cette inspection conduite durant un peu moins d'une heure et demi, "le bateau va maintenant traverser le Bosphore pour se rendre au Liban", a annoncé le ministère turc de la Défense. Il avait quitté le port ukrainien d'Odessa lundi avec 26 000 tonnes de maïs à destination de Tripoli au Liban. Ce direct est désormais terminé.
La Russie accusée de bloquer le gazoduc Nord Stream. Le chancelier allemand Olaf Scholz a accusé la Russie d'être responsable du blocage de la livraison d'une turbine actuellement en Allemagne, sans laquelle le gazoduc Nord Stream ne peut, selon Moscou, fonctionner normalement. "Il n'y a aucune raison qui empêcherait la livraison d'avoir lieu", a-t-il déclaré. Moscou doit juste "fournir les informations douanières nécessaires pour son transport vers la Russie".
L'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan en bonne voie ? Les députés français ont adopté le texte par 209 voix contre 46 avec le soutien de LR (droite), du Parti socialiste (PS) et des écologistes, l'abstention du RN et le vote contre de LFI. Suède et Finlande ont toutefois besoin d'une ratification des trente Etats membres de l'organisation pour bénéficier de la protection de l'article 5 de la Charte de l'Otan en cas d'attaque.
L'AIEA alerte sur la centrale de Zaporijjia. La situation de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle des Russes depuis début mars, est "vraiment volatile", selon le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). "Tous les principes de sûreté ont été violés d'une manière ou d'une autre. Et nous ne pouvons permettre que cela continue."