Guerre en Ukraine : le directeur général de la centrale de Zaporijjia a été libéré
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé lundi que le directeur de la centrale était "sain et sauf". Il avait été arrêté le 30 septembre par les forces russes.
Ce qu'il faut savoir
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Le directeur général de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été libéré lundi 3 octobre, a annoncé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui dispose d'experts sur place. Igor Mourachov avait été arrêté vendredi 30 septembre par la Russie, qui contrôle le site. Il avait été interpellé par une "patrouille russe" alors qu'il se rendait depuis la centrale vers la ville d'Enerhodar, tenue par les Russes, selon l'opérateur ukrainien Energoadom. "J'ai reçu la confirmation qu'il était rentré chez lui sain et sauf", a tweeté le patron de l'AIEA, Rafael Grossi.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est occupée depuis début mars par les troupes russes, mais se trouve non loin de la ligne de démarcation entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux occupés par Moscou. Elle est située dans la région de Zaporijjia, l'un des territoires ukrainiens officiellement annexés vendredi par la Russie.
Le Parlement russe ratifie la loi sur l'annexion de quatre régions ukrainiennes. Sans surprise, les députés russes ont approuvé lundi à l'unanimité la loi sur l'annexion de quatre régions ukrainiennes. Les députés de la Douma, chambre basse du Parlement, ont tous voté en faveur de l'annexion des régions de Donetsk et de Louhansk (est de l'Ukraine), ainsi que de celles de Kherson et de Zaporijjia (sud), selon la retransmission en direct de la cérémonie du vote à la télévision russe. Ni abstention ni vote contre n'ont été enregistrés.
La Russie veut "consulter" les populations des régions ukrainiennes annexées de Kherson et de Zaporijjia. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, l'a annoncé lundi. Le but de cette consultation est de fixer les frontières de ces régions, que la Russie ne contrôle pas entièrement.
La journaliste dissidente Marina Ovsiannikova placée sur la liste des personnes recherchées. Connue pour avoir brandi une pancarte pacifiste à la télévision, la journaliste avait été inculpée en août pour "diffusion de fausses informations" sur l'armée russe, un crime passible de 10 ans de prison. Elle était depuis assignée à résidence. Igor Ovsyannikov, ex-mari de la journaliste, avait déclaré samedi, sur la chaîne RT, qu'elle avait violé son assignation à résidence et qu'elle était partie avec leur fille de 11 ans. Franceinfo n'a pas pu joindre son avocat dans l'immédiat.
Kiev dit avoir repris Lyman. L'Ukraine a annoncé dimanche avoir repris cette ville située dans la région de Donetsk annexée par la Russie, dans l'est de l'Ukraine. L'armée russe a avoué "s'être retirée". La reprise de Lyman par les troupes ukrainiennes leur ouvre la voie vers la région de Louhansk et le nord de la région de Donetsk.