Guerre en Ukraine : Londres renforce ses sanctions contre Moscou après les référendums d'annexion "illégaux"
Le Royaume-Uni a jusqu'ici sanctionné plus de 1 200 individus et 120 entités, en représailles à l'invasion russe de l'Ukraine fin février.
Ce qu'il faut savoir
Londres a annoncé lundi 26 septembre de nouvelles sanctions contre la Russie en représailles aux scrutins d'annexion "illégaux" organisés dans quatre régions d'Ukraine contrôlées totalement ou en partie par Moscou. Parmi les 92 entités visées figurent notamment "des responsables russes de haut niveau qui ont organisé les scrutins illégaux dans quatre régions de l'Ukraine, ainsi que 'l'agence de relations publiques préférée de (Vladimir) Poutine'", détaille le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Ce direct est maintenant terminé.
Kiev annonce enquêter sur une fosse commune présumée. L'Ukraine a annoncé lundi enquêter sur une fosse commune présumée située dans le nord-est, proche de la frontière avec la Russie. Le site sur lequel enquêtent les autorités ukrainiennes est situé près de Kozatcha Lopan. Les autorités ukrainiennes ont évoqué lundi "jusqu'à 100 corps", sans toutefois donner plus de précisions.
Le Kremlin a admis des "erreurs" au cours de la mobilisation. Moscou avait annoncé mobiliser des centaines de milliers de réservistes la semaine dernière. "Il y a des cas où le décret a été violé", a dit le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, disant espérer que "les erreurs seront corrigées". Il a, en outre, annoncé que les autorités n'avaient pas "pris de décision" concernant la fermeture des frontières aux hommes en âge de combattre.
Une protestation qui monte contre la mobilisation partielle. Selon l'ONG OVD-Info, plus de 2 300 personnes ont été interpellées lors d'actions contre la mobilisation militaire depuis l'annonce de Vladimir Poutine mercredi dernier. D'importants départs de Russes vers des pays frontaliers ont également été signalés.