Guerre en Ukraine : l'Unesco condamne le bombardement d'un bâtiment historique à Lviv

Article rédigé par Raphaël Godet, Yann Thompson
France Télévisions
Publié Mis à jour
Un secouriste inspecte les décombres d'un immeuble touché par une frappe russe, le 6 juillet 2023, à Lviv (Ukraine). (SERVICES DE SECOURS UKRAINIENS / AFP)
Rarement ciblée, cette grande ville de l'ouest de l'Ukraine a été touchée, dans la nuit, par une frappe russe qui a fait au moins cinq morts et 37 blessés, selon les autorités locales.

Ce qu'il faut savoir

L'Unesco dénonce "une violation" de la Convention du patrimoine mondial. L'agence de l'ONU chargée de la culture a réagi, jeudi 6 juillet, à l'attaque qui a touché "un bâtiment historique" de Lviv classé au Patrimoine de l'Unesco. Il s'agit d'une "première" depuis le début de la guerre "dans une zone protégée", selon l'agence. La salve de missiles russes qui a touché cette ville de l'ouest pendant la nuit a endommagé plus de 30 immeubles et d'autres bâtiments, selon les autorités locales.

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Au moins cinq morts à Lviv. Cette frappe de missile a tué au moins cinq personnes et blessé 37 autres, a annoncé le ministre de l'Intérieur ukrainien, Igor Klymenko. "Il s'agit de l'attaque la plus destructrice contre la population civile de la région de Lviv depuis le début de la guerre", a relevé le chef de l'administration militaire régionale, Maksym Kozytsky. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a promis une réponse "tangible" après ce bombardement.

Une accalmie à Zaporijjia ? "Les tensions diminuent petit à petit" autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia (Ukraine) occupée par les forces russes, a déclaré la porte-parole de l'armée ukrainienne pour le front Sud, Natalia Goumeniouk. Le recul des tensions est le résultat "d'un travail puissant" de l'armée et de diplomates ukrainiens, ainsi que de leurs "partenaires étrangers qui mettent la pression" sur la Russie, a-t-elle poursuivi.  L'Ukraine a accusé mardi Moscou de préparer une "provocation" sur le site de la centrale, tandis que la Russie a assuré que Kiev projetait d'y commettre un "acte subversif"

Evguéni Prigojine est toujours en Russie, selon la présidence biélorusse. Selon le président biélorusse Alexandre Loukachenko, le leader du groupe paramilitaire Wagner se trouve toujours en Russie, malgré l'accord prévoyant son départ vers la Biélorussie après sa tentative de rébellion armée, fin juin. "Concernant Prigojine, il est à Saint-Pétersbourg. Où est-il ce matin ? Peut-être parti à Moscou, ou ailleurs, mais il n'est pas sur le territoire biélorusse", a déclaré Alexandre Loukachenko lors d'une conférence de presse. Selon lui, les combattants de Wagner se trouvent eux aussi "dans leurs camps" et non en Biélorussie, "pour le moment".