Guerre en Ukraine : une frappe russe fait au moins six morts et 75 blessés dans le centre du pays

Article rédigé par Zoé Aucaigne, Laure Cometti
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des immeubles endommagés dans la ville de Kryvyï Rig, dans le centre de l'Ukraine, le 13 juin 2023. (STAS YURCHENKO / AFP)
Un missile "a détruit un immeuble résidentiel du 4e au 9e étage" dans la ville de Kryvyï Rig, d'après le ministère de l'Intérieur ukrainien.

Ce qu'il faut savoir

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Au moins six personnes ont été tuées et 75 autres blessées par une frappe russe sur un immeuble d'habitation, lundi 31 juillet, à Kryvyï Rig, dans le centre de l'Ukraine, selon un bilan actualisé du responsable de l'administration militaire de cette cité. Une fillette de 10 ans figure parmi les victimes décédées. "Les Russes ont frappé la ville avec deux missiles" dont l'un "a détruit un immeuble résidentiel du 4e au 9e étage", d'après le ministère de l'Intérieur ukrainien.

Moscou confirme avoir amplifié ses frappes. Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, assure que l'intensité des frappes sur les infrastructures militaires ukrainiennes a "augmenté en flèche" en réponse aux attaques visant le territoire russe. "Des mesures supplémentaires ont été prises pour améliorer les défenses contre les attaques aériennes et maritimes", ajoute-t-il.

Deux morts dans un bombardement sur Donetsk. "Les forces ukrainiennes ont bombardé le centre de Donetsk", lundi matin, ont annoncé les autorités prorusses, qui contrôlent cette ville de l'est de l'Ukraine. "Un bus a été détruit par ces bombardements", précisent-elles, notant que l'attaque a fait "deux morts et six blessés".

L'Ukraine vise la région russe de Briansk. Une attaque de drone ukrainien a visé dans la nuit de dimanche à lundi un commissariat de police dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, sans faire de victimes, a annoncé le gouverneur régional. Les fenêtres et le toit du bâtiment ont été endommagés.

Sentence sévère pour un opposant russe. Un tribunal russe a rejeté lundi un appel de l'opposant Vladimir Kara-Mourza, lors d'une audience à huis clos. Sa peine de 25 ans de prison pour "trahison" est maintenue, un jugement particulièrement sévère en pleine répression des voix critiques de l'offensive en Ukraine. Cet homme était l'un des derniers grands critiques du Kremlin à ne pas être derrière les barreaux ou exilé à l'étranger. Il est en très mauvaise santé, selon ses partisans, conséquence d'empoisonnements dont il a été victime par le passé.