Guerre en Ukraine : les autorités locales annoncent le début d'une contre-offensive pour reprendre la ville occupée de Kherson

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Un bâtiment en ruine, le 22 juillet 2022 dans la région de Kherson (Ukraine). (MACIEK MUSIALEK / NURPHOTO / AFP)

Les autorités de la région ont annoncé lundi le lancement d'une contre-offensive dans le Sud, destinée à repousser les troupes russes de l'autre côté du fleuve Dniepr.

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"C'est le début de la fin de l'occupation de la région de Kherson". Les forces ukrainiennes ont lancé une contre-offensive dans le Sud, destinée à repousser les troupes russes de l'autre côté du fleuve Dniepr et à reprendre la ville occupée de Kherson, ont annoncé, lundi 29 août, les autorités locales. "Aujourd'hui, il y a eu de puissantes attaques d'artillerie sur les positions ennemies (...) sur l'ensemble du territoire de la région occupée de Kherson. C'est l'annonce de ce que nous attendions depuis le printemps", a annoncé Serguiï Khlan, député local et conseiller du gouverneur régional.

L'AIEA en route vers Zaporijjia. Le directeur général de l'AIEA a annoncé lundi matin le départ d'une équipe de l'agence vers la centrale de Zaporijjia. La centrale, où sont situés six des 15 réacteurs ukrainiens, a été prise par les troupes russes dès les premières semaines du conflit et se trouve près de la ligne de front dans le Sud. Alors que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de procéder à des bombardements à proximité du complexe et de mettre ainsi le site en péril, l'opérateur ukrainien Energoatom a mis en garde samedi contre des risques de fuites radioactives et d'incendie après de nouvelles frappes. "Cette mission est importante", a déclaré le président de la République, Emmanuel Macron.

Des réacteurs temporairement "totalement déconnectés".  Entre jeudi et vendredi, la centrale et ses six réacteurs de 1 000 mégawatts chacun ont été "totalement déconnectés" du réseau national à cause de dommages sur les lignes électriques, selon Kiev, avant d'être reconnectés et remis en route. Ces dernières semaines, Zaporijjia cristallise les inquiétudes des Occidentaux et l'ONU a appelé à cesser toute activité militaire aux alentours.