Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky demande une "punition juste" contre la Russie devant l'ONU
Le président ukrainien s'est exprimé devant l'ONU mercredi soir.
Ce qu'il faut savoir
Son allocution était attendue par la communauté internationale. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé, devant l'ONU mercredi 21 septembre, "une punition pour le crime d'agression, une punition pour la violation des frontières (...), une punition qui doit être appliquée jusqu'au retour des frontières" à ce qu'elles étaient avant la guerre. Il a également appelé à la création d'un "tribunal spécial pour punir la Russie de l'agression" contre l'Ukraine et à priver Moscou de son droit de veto. Ce direct est terminé.
Plus de 1 300 personnes arrêtées en Russie lors de manifestations contre la mobilisation partielle décrétée par Vladimir Poutine. Au moins 1 341 personnes ont été arrêtées en Russie, mercredi 21 septembre, lors de manifestations spontanées contre la mobilisation partielle pour l'offensive en Ukraine, annoncée dans la matinée par le président Vladimir Poutine, selon une ONG. Il s'agit des plus importantes protestations en Russie depuis celles ayant suivi l'annonce de l'offensive de Moscou en Ukraine fin février. Selon OVD-Info, organisation spécialisée dans le décompte des arrestations, les mobilisations ont eu lieu dans au moins 38 villes du pays.
Kiev promet de "détruire" les Russes mobilisés au combat. Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, a promis, mercredi 21 septembre, de "détruire" les Russes qui se rendront en Ukraine pour combattre. Et ce, y compris ceux qui seront mobilisés après le décret du président russe Vladimir Poutine, qui a annoncé plus tôt dans la journée une "mobilisation partielle" des Russes en âge de combattre. "Nous détruirons tous ceux qui viennent sur notre territoire avec des armes à la main, que ce soit volontairement ou par mobilisation", a écrit sur Facebook Valeri Zaloujny, qui s'exprime rarement dans les médias.
Une réunion d'urgence des ministres de l'UE aura lieu mercredi soir à New York. Après l'allocution de Vladimir Poutine, les ministres européens tiendront une réunion informelle à New-York, a annoncé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. La menace du président russe d'utiliser des armes nucléaires "est une menace inacceptable", a-t-il justifié, avant d'affirmer que "la communauté internationale doit réagir."
Emmanuel Macron appelle le monde à "mettre le maximum de pression" sur Vladimir Poutine. Les décisions du président russe, qui a également annoncé la mobilisation de réservistes, "conduisent à isoler davantage la Russie", a ajouté mercredi le président français en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, en saluant les récentes déclarations de la Chine et de l'Inde qui ont appelé à la fin de la guerre en Ukraine.
La Russie a "violé de manière éhontée" les principes fondateurs des Nations unies, selon Joe Biden. Le président américain accuse la Russie, à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU d'avoir "violé de manière éhontée" les principes fondateurs de la Charte des Nations unies. "Cette guerre anéantit le droit de l'Ukraine à exister, tout simplement", a lancé le président américain, dénonçant l'invasion par un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU de son voisin.
Zelensky "ne croit pas" à l'utilisation d'armes nucléaires, tandis que Washington prend la menace "au sérieux". Le président ukrainien ne "croit pas" à l'utilisation d'armes nucléaires par Moscou dans la guerre en Ukraine, a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne allemande Bild TV, après que Vladimir Poutine a agité cette menace dans un discours. Les Etats-Unis, au contraire, "prennent au sérieux" la menace du président russe annonçant de "sévères conséquences" s'il passait à l'acte.
Les annonces de Poutine sont "un acte de désespoir", juge Olaf Scholz. Vladimir "Poutine ne fait qu'empirer les choses. Il a depuis le début complètement sous-estimé la situation, et la volonté de résistance des Ukrainiens (...) ", a également déclaré le chancelier allemand lors d'une courte déclaration en marge de l'assemblée générale de l'ONU à New York. La mobilisation des réservistes russes montre le "désarroi" de Poutine, a également affirmé le porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrel.
La Chine appelle à un "cessez-le-feu à travers le dialogue". La Chine appelle à un "cessez-le-feu à travers le dialogue" dans le conflit en Ukraine, après une allocution du président russe Vladimir Poutine annonçant une mobilisation militaire partielle. "Nous appelons les parties concernées à mettre en place un cessez-le-feu à travers le dialogue et la consultation, et à trouver une solution qui règle les préoccupations sécuritaires légitimes de toutes les parties dès que possible", a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse.