Guerre entre l'Ukraine et la Russie : Kiev revendique contrôler plus de 1 250 km2 et 92 localités en Russie

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Volodymyr Zelensky a revendiqué, lundi 19 août, le contrôle par ses forces de plus de 1 250 km2 et 92 localités dans la région russe de Koursk, théâtre depuis le 6 août d'une offensive d'une ampleur sans précédent. "Les guerriers ukrainiens poursuivent leurs opérations défensives dans les zones désignées de la région de Koursk", a déclaré le président ukrainien dans un discours devant des ambassadeurs du pays à Kiev. Il a aussi appelé ses alliés occidentaux à autoriser Kiev à frapper la Russie avec les armes à longue portée livrées, afin d'"arrêter l'avancée" de l'armée russe dans l'est de l'Ukraine. 

Offensive en cours. L'incursion lancée par l'armée ukrainienne dans la région frontalière russe de Koursk se poursuit, a affirmé Volodymyr Zelensky dans un message publié sur Telegram. "Nous atteignons nos objectifs", a déclaré le président ukrainien. Cette opération, avait-il dit dimanche, vise à "créer une zone tampon" entre la Russie et l'Ukraine. 

Le Kremlin dit qu'il "ne parlera pas" à l'Ukraine après l'offensive de Koursk. "A ce stade, compte tenu de cette aventure, nous ne discuterons pas", a déclaré le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, au média russe Shot. "Pour l'instant, il serait tout à fait inapproprié d'entamer un processus de négociation."

Kiev ordonne l'évacuation des familles avec enfant de la ville de Pokrovsk. De durs combats continuent de se dérouler dans le Donbass ukrainien, où les forces ukrainiennes sont en infériorité numérique. "Nous commençons l'évacuation forcée des familles avec enfants de la communauté de Pokrovsk. (...) Quand nos villes sont à la portée de pratiquement toutes les armes ennemies, la décision d'évacuer est nécessaire et inévitable", a expliqué le gouverneur de la région de Donetsk sur les réseaux sociaux.

Berlin dit rester "pleinement engagé" dans le soutien militaire à l'Ukraine. "Le soutien à l'Ukraine sera poursuivi aussi longtemps que nécessaire et personne, surtout pas le président russe, n'a de raison d'espérer que nous relâchions [l'effort]", a aussi assuré Wolfgang Büchner, porte-parole du gouvernement lors d'une conférence de presse.