En Ukraine, la contestation s'étend à l'Ouest

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Fabius convoque l'ambassadeur d'Ukraine en France (I-TELE)

De son côté, Viktor Ianoukovitch a proposé des mesures pour apaiser les opposants, qui réclament son départ.

Ce qu'il faut savoir

La tension ne semble pas retomber en Ukraine. Alors que les manifestants antigouvernementaux ont commencé à ériger, au matin, de nouvelles barricades dans le centre de Kiev, le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a annoncé des mesures, vendredi 24 janvier, pour apaiser les esprits. Il promet un remaniement et indique que les lois antiprotestation seront amendées la semaine prochaine.

• De nouvelles barricades. Un millier d'opposants ont commencé à ériger de nouveaux monticules, plus près du palais présidentiel. "Je pense qu'il faut progresser pas à pas, aujourd'hui quelques villes, demain un plus grand nombre", a affirmé Vitali Klitschko. Aujourd'hui quelques barricades, demain un plus grand nombre. Nous allons étendre le territoire de 'Maidan'", a-t-il dit en référence au surnom donné à la place de l'Indépendance.

• La contestation s'étend. Des milliers d'opposants occupent aussi des bâtiments dans six régions de l'ouest du pays. La situation est très tendue à Tchernivtsi, près de la frontière roumaine, où le président de l'assemblée locale a été hospitalisé.

Laurent Fabius "inquiet et indigné". Le ministre des Affaires étrangères a annoncé, vendredi, qu'il avait "donné instruction au Quai d'Orsay de convoquer, aujourd'hui, l'ambassadeur d'Ukraine en France". Le chef de la diplomatie française entend faire ainsi "un geste pour montrer que, vraiment, il y a une condamnation de la part de la France".