En Ukraine, même les anciens adversaires de Volodymyr Zelensky le soutiennent : "Il est sincère et clair"

Quand il parle de la guerre en Ukraine, les mots de Volodymyr Hroïsman frappent comme des coups de poing. Ancien Premier ministre, il fait désormais partie de l’opposition. Mais aujourd’hui encore, l'homme de 44 ans soutient les yeux fermés le président Volodymyr Zelensky alors qui s'adresse à l’Assemblée nationale française : "Il est totalement sincère et clair sur ce qu'il demande et sur la façon dont il s'adresse aux différents parlements du monde". Le chef d'État ukrainien s'exprime, mercredi 23 mars, en visioconférence devant les députés.

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Volodymyr Hroïsman, Premier ministre de 2016 à 2019, répète donc comme Volodymyr Zelensky qu’il faut une zone d’exclusion aérienne. L'homme politique attend plus de livraison d’armes. Il souhaite également que l'Union européenne prennent encore davantage de sanctions contre la Russie. Aux entreprises françaises, parmis lesquelles Leroy Merlin et Renaut, il demande de stopper leurs activités : "J'ai lu que le constructeur Renault revenait en Russie. Si c'est le cas, Renault devrait être sanctionné."

"Je ne suis pas contre l'économie française, je suis contre l'économie nazie russe, celle de Poutine. Les taxes de chaque voiture produite en Russie seront utilisées pour tuer des innocents, pour tuer la démocratie".

Volodymyr Hroïsman

à franceinfo

L’ex-Premier ministre considère cette guerre comme un combat à mort qui ne peut se terminer, pour lui, que par la chute de Vladimir Poutine.