Guerre en Ukraine : après la mort d'un journaliste russe dans un bombardement, Moscou promet "une réponse" à ce "crime odieux"
Moscou juge l'Occident "responsable" aux côtés de Kiev et promet "une réponse" aux responsables de cette attaque. Le ministère des Affaires étrangères russe a qualifié, samedi 22 juillet, de "crime odieux" prémédité la mort dans un bombardement ukrainien d'un journaliste russe de l'agence de presse Ria Novosti. Rostislav Jouravlev a été tué et plusieurs autres personnes blessées dans un bombardement ukrainien dans la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.
"Tout indique que l'attaque contre le groupe de journalistes n'a pas été menée par hasard", a affirmé la diplomatie russe dans un communiqué. Selon le ministère des Affaires étrangères russe, "les journalistes rassemblaient des éléments pour un reportage sur le bombardement par des militants du régime de Kiev de colonies dans la région de Zaporijjia avec des armes à sous-munitions interdites dans de nombreux pays du monde".
"Une explosion de sous-munitions" à l'origine du décès
"Nous ne nous faisons pas d'illusions sur le fait que les organisations internationales compétentes préféreront, comme auparavant dans de tels cas, fermer les yeux", a ajouté la diplomatie russe.
"Lors de l'évacuation, Rostislav Jouravlev (...) est décédé des suites de ses blessures, à la suite d'une explosion de sous-munitions", a ajouté l'armée russe, selon qui l'état de santé des trois autres journalistes blessés est "stable". L'agence de presse Ria Novosti assure que "le bombardement a eu lieu près du village de Pyatikhatky", dans la région de Zaporijjia.
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