Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du 28 juin
La frappe sur un restaurant à Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, a fait au moins 11 morts et plus de 60 blessés. Les auteurs de ces frappes "sont des gens sans humanité", a réagi mercredi 28 juin Volodymyr Zelensky. De son côté, le Kremlin a affirmé ne frapper que des cibles militaires en Ukraine. Voici ce qu'il faut retenir cette journée.
Zelensky annonce une arrestation après l'attaque à Kramatorsk
Volodymyr Zelensky a annoncé, mercredi 28 juin, l'arrestation d'un individu après l'"attaque terroriste" russe à Kramatorsk, qui a fait au moins 11 morts et "plus de 60 blessés" la veille, selon un dernier bilan communiqué par le président ukrainien. "Aujourd'hui, les services de sécurité (SBU) et les forces spéciales de la police ont arrêté la personne qui a coordonné cette attaque terroriste", a déclaré le président ukrainien dans son allocution quotidienne du soir.
"Quiconque aide les terroristes russes à détruire des vies mérite la peine maximale", a prévenu le dirigeant ukrainien, selon qui "il peut encore y avoir des gens sous les décombres". Les auteurs de ces frappes "sont des gens sans humanité", a-t-il poursuivi, estimant que de telles actions relevaient de "la haute trahison" passible de la prison à vie.
Poutine dit "ne pas avoir douté" du soutien des Russes pendant la rébellion
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré "ne pas avoir douté" du soutien des Russes pendant la rébellion armée de Wagner la semaine dernière, qui a provoqué la pire crise dans le pays depuis son arrivée au pouvoir il y a plus de 20 ans. "Je n'ai pas douté de la réaction [des gens] au Daguestan et dans tout le pays", a-t-il affirmé lors d'un entretien avec le chef de cette république du sud de la Russie, selon un extrait diffusé par la télévision d'Etat russe.
La rébellion armée de Wagner, menée en fin de semaine dernière par son chef Evguéni Prigojine, a fortement ébranlé le pouvoir russe, en plein conflit en Ukraine où l'armée russe fait face à une contre-offensive des troupes de Kiev.
La présence du groupe Wagner en Biélorussie est une "menace potentielle"
La présence du groupe Wagner en Biélorussie peut constituer "une menace potentielle" pour les pays voisins, membres du flanc oriental de l'Otan voisins, a estimé le président polonais Andrzej Duda. La Biélorussie a annoncé la veille l'arrivée sur son territoire d'Evguéni Prigojine, chef du groupe de mercenaires Wagner, dans le cadre d'un accord ayant mis fin à sa rébellion de 24 heures samedi en Russie. La Pologne partage une frontière avec la Biélorussie, tout comme la Lituanie et la Lettonie.
Biden qualifie Poutine de "paria"
Joe Biden a estimé que le président russe Vladimir Poutine était un "paria" qui "perd[ait] clairement" la guerre en Ukraine, même s'il est, selon le président américain, trop tôt pour dire si son homologue russe a été affaibli par la rébellion avortée de Wagner. A la question, lancée par des journalistes à la Maison Blanche, de savoir si Vladimir Poutine est désormais affaibli, Joe Biden a répondu : "C'est difficile à dire, mais il perd clairement la guerre."
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