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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du samedi 4 février

Les affrontements continuaient de faire rage samedi dans la région de Bakhmout notamment. L'Ukraine attend de pied ferme les livraisons de chars d'assaut, qui pourraient lui permettre de repousser les forces russes dans l'est du pays.
Article rédigé par franceinfo
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Des soldats ukrainiens sur un char T-64 dans la région de Donestk (est du pays), le 4 février 2023. (YASUYOSHI CHIBA / AFP)

Moscou et Kiev échangent de nouveau des prisonniers. Le ministère de la Défense russe a annoncé, samedi 4 février, la libération de 63 de ses militaires. "Ils bénéficient d'une aide psychologique et médicale", a précisé le ministère sur Telegram (contenu en russe). La Russie précise que cet échange a été rendu possible "grâce" à la médiation des Emirats arabes unis. Sur le même réseau social (contenu en ukrainien), le bureau du président Volodymyr Zelensky a évoqué le retour de 116 soldats, ainsi que les corps de deux Britanniques, des volontaires humanitaires tués à Soledar. Franceinfo retrace les principaux évènements survenus sur le front de la guerre en Ukraine.

Les affrontements restent très violents à Bakhmout

Les combats ont réduit en champ de ruines certains quartiers périphériques de cette ville de l'est de l'Ukraine, ont constaté vendredi des journalistes de l'AFP sur place. En grande partie détruite, presque vidée de ses habitants, la ville de Bakhmout reste l'un des points chauds de la ligne de front. Les bombardements ont également continué à Kherson, grande ville du Sud prise puis abandonnée par les forces russes, où une personne a été tuée et une autre blessée vendredi, d'après les autorités ukrainiennes. 

Des soldats ukrainiens ont commencé à se former sur des chars britanniques

Le ministère de la Défense britannique s'est félicité samedi 4 février de la rapidité avec laquelle des soldats ukrainiens invités au Royaume-Uni apprennent à manier les chars Challenger 2. Londres a promis de livrer 14 de ses chars Challengers 2 à l'Ukraine d'ici mars. "Le Challenger 2 doit permettre [aux Ukrainiens] de défendre leur patrie et récupérer leur territoire", a déclaré le ministère sur Twitter. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié samedi son homologue britannique, Rishi Sunak, au sujet de ces formations accélérées. Dans un entretien téléphonique, le président Zelensky a par ailleurs évoqué la livraison de nouvelles armes à l'Ukraine et a déclaré que les athlètes ruses "n'ont pas leur place" aux Jeux olympiques qui auront lieu à Paris en 2024.

Le Portugal prêt à envoyer des chars Leopard à l'Ukraine

"Cette opération logistique est en cours et nous travaillons de façon très proche avec l'Allemagne", qui fabrique ces chars, a déclaré samedi le Premier ministre portugais. Le nombre de blindés que Lisbonne pourrait fournir "sera annoncé en temps voulu", a précisé Antonio Costa Nouvelles livraisons d'armes américaines et franco-italiennes à Kiev. Les Etats-Unis ont promis vendredi de livrer des roquettes de plus longue portée à l'Ukraine. Dans le même temps, la France a fait savoir que Paris et Rome allaient envoyer au printemps un système de défense sol-air de moyenne portée Mamba, pour aider l'Ukraine à "se défendre face aux attaques de drones, de missiles et d'avions russes".

Accord sur le plafonnement du prix des produits pétroliers russes

L'Union européenne, les puissances du G7 et l'Australie sont parvenues vendredi à un accord sur le plafonnement du prix des produits pétroliers russes, deux jours avant le début d'un embargo européen sur ces produits. Ce plafond doit "empêcher la Russie de profiter" de la guerre en Ukraine et "soutenir la stabilité sur les marchés énergétiques mondiaux", selon les signataires.

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