Guerre en Ukraine : comment fonctionnent les couloirs humanitaires ?
Même si la situation reste fragile, un accord a été trouvé entre la Russie et l’Ukraine pour créer six couloirs humanitaires afin d’évacuer les civils, mercredi 9 mars.
Au quatorzième jour de guerre, des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie ont permis de conclure à un cessez-le-feu dans six endroits du pays, afin de mettre en place des couloirs humanitaires pour évacuer les civils, entre 9 heures et 21 heures. Comme entre Soumy, au nord, et Poltava, avec plusieurs bus de civils qui ont été affrétés. Un autre, plus à l’est, entre Izioum et Lozova, et enfin entre Energodar et Zaporojie, la ville où se situe la centrale nucléaire prise par les Russes. Trois autres, par exemple à Irpin, ont été mis en œuvre dans la banlieue de Kiev, pour l’heure un peu plus sûre, même si les troupes russes s’approchent de la capitale.
Des règles pas toujours respectées
Mais la situation demeure fragile, et certaines promesses russes n’ont pas été tenues, comme à Kharkiv, Marioupol ou lorsque Moscou a proposé des couloirs humanitaires vers la Russie et la Biélorussie, ce que Kiev a refusé. Normalement, le droit international protège des couloirs humanitaires, à savoir "un itinéraire sécurisé qui doit permettre l’acheminement d’une aide ou l’évacuation de personnes", ce qui est défini par l’article 23 de la Convention de Genève de 1949. Mais des précédents historiques, comme en Tchétchénie ou en Syrie, ont montré que ces règles n’étaient pas toujours respectées.
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