Guerre en Ukraine : des pluies de missiles russes pour épuiser les réserves de munitions ukrainiennes
Au moins 250 000 personnes sans électricité, des immeubles touchés, des morts et des blessés. Les villes de Kiev et Kharkiv ont notamment été visées par des frappes russes d'une violence inouïe mardi 2 janvier, et touchées par presque une centaine de missiles, dont des missiles supersoniques. Au cours de ces attaques, au moins cinq civils ont été tués et au moins 100 personnes ont été blessées.
La nuit avait commencé ainsi, à deux heures du matin : la défense antiaérienne en action contre les drones, une configuration devenue presque habituelle. Quelques heures plus tard, une autre alerte, mais cette fois-ci, un autre son.
Et les habitants de Kiev ont compris que comme vendredi 29 décembre, la ville était à nouveau visée par cette nouvelle stratégie de bombardement de la part de la Russie : des salves de drones pour occuper les unités mobiles de la défense antiaérienne, puis une pluie de missiles de tous types, lancés de toute part, depuis le sol, la mer, le ciel pour tester l’ampleur du dispositif ukrainien, les obliger à utiliser un maximum de munitions pour intercepter les missiles, et cela pour la deuxième fois en trois jours.
Un rythme intenable à moyen terme par l’Ukraine
Bref, une stratégie d’épuisement rapide. Un rythme intenable à court ou moyen terme par l’Ukraine, en raison de la pénurie prévisible liée au blocage ou au ralentissement de l’aide internationale, une faille dans laquelle la Russie s’engouffre.
D’autant plus inquiétant que seule la ville de Kiev est bien protégée, grâce à une défense antiaérienne diversifiée pour faire face aux différents types de menace. Ce qui est très loin d’être le cas du reste du pays.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.