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Guerre en Ukraine : Joe Biden annonce un nouvel envoi américain d'armes et de munitions à Kiev

Le président américain s'est entretenu avec son homologue ukrainien dimanche, en marge du sommet du G7, à Hiroshima.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des avions de combat F-16 au-dessus de Washington, le 30 mars 2023. (ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)

Deux jours après une annonce ouvrant la voie à la livraison d'avions de combat F-16 à Kiev, le président des Etats-Unis a promis de nouvelles armes et munitions américaines à l'Ukraine. Ces nouvelles cargaisons incluront "des munitions, de l'artillerie, des véhicules blindés", d'une valeur de 375 millions de dollars, a déclaré Joe Biden, dimanche 21 mai, à l'issue d'un entretien avec le président ukrainien, en marge du sommet du G7 à Hiroshima (Japon).

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A l'occasion de cette rencontre, Volodymyr Zelensky lui a "assuré catégoriquement" que les avions de combat F-16 qui seront fournis à Kiev n'attaqueraient pas le territoire russe. Ils seront cependant actifs "partout où des troupes russes se trouvent en Ukraine", a ajouté Joe Biden.

L'envoi de F-16, une étape-clé dans le conflit

Craignant une escalade de la situation, les alliés de Kiev, et notamment Washington, avaient toujours refusé jusqu'ici d'autoriser la livraison d'avions de combat, réclamés depuis de longs mois par le chef d'Etat ukrainien. En revenant sur cette décision vendredi, les Etats-Unis ont envoyé un signal fort, ouvrant la voie à des livraisons de F-16, de fabrication américaine, par d'autres pays et en soutenant une initiative commune de leurs alliés, dont la France, pour former des pilotes ukrainiens.

"Il faut compter environ six mois pour que des avions capables d'agir arrivent sur le théâtre" de la guerre, a expliqué samedi le général Jean-Claude Allard, à franceinfo. Or, la contre-offensive annoncée de longue date par l'Ukraine, ne peut être victorieuse qu'en "ayant tous les moyens combinés", F-16 inclus. 

"Nous voyons que les pays occidentaux adhèrent toujours au scénario de l’escalade", avait réagi Moscou, samedi, par la voix de son vice-ministre des Affaires étrangères. Livrer de tels engins "comporte des risques énormes pour eux [les Occidentaux]", avait mis en garde Alexandre Grouchko, cité par l'agence russe TASS (en russe). "En tout cas, cela sera pris en compte dans tous nos plans, et nous avons tous les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs fixés."

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