Guerre en Ukraine : Kiev et Paris temporisent sur l'envoi d'instructeurs militaires français dans le pays

La France n'a pas confirmé la déclaration faite mardi par le commandant en chef de l'armée ukrainienne, évoquant plutôt "une piste" étudiée parmi d'autres.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une photo distribuée le 25 février 2024 montre le général Olexandre Syrsky, commandant en chef de l'armée ukrainienne, en visite dans l'est de l'Ukraine. (ARMEE UKRAINIENNE / AFP)

Une annonce qui fait désordre. Le général Oleksandre Syrsky, commandant en chef de l'armée ukrainienne, a déclaré lundi 27 mai que de premiers instructeurs militaires français arriveront "prochainement" en Ukraine pour former les soldats ukrainiens, qui reculent face à des offensives russes, notamment dans la région de Kharkiv. Plus tard dans la soirée, Kiev a finalement rétropédalé, tout en évoquant des pourparlers en cours.

"Je salue l'initiative de la France d'envoyer des instructeurs en Ukraine pour former les militaires ukrainiens. J'ai déjà signé les documents qui permettront aux premiers instructeurs français de se rendre prochainement dans nos centres de formation et de se familiariser avec les infrastructures et leur personnel", avait écrit sur Telegram le général Oleksandre Syrsky.

Contacté par l'AFP, le ministère français de la Défense s'est borné à dire que le dossier était à l'étude, sans confirmer l'envoi d'instructeurs. "Comme déjà évoqué plusieurs fois, la formation sur le sol ukrainien fait partie des chantiers discutés depuis la conférence sur le soutien à l'Ukraine réunie par le président de la République [Emmanuel Macron] le 26 février dernier", a déclaré le ministère. "Cette piste continue de faire l'objet de travaux avec les ukrainiens", a-t-il ajouté. De son côté, Kiev a précisé lundi soir que l'envoi en Ukraine d'instructeurs militaires français était "toujours en discussion" avec Paris.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.