Guerre en Ukraine : Kiev, la capitale, est de nouveau sous couvre-feu

"Personne n'entre et ne sort de Kiev (Ukraine) [jusque dans la matinée du mercredi 23 mars], comme un temps suspendu, y compris pour les centaines de volontaires que nous voyons tous les jours dans les convois ou bien dans leurs voitures individuelles, tenter d'aller convaincre les habitants des zones les plus dangereuses de partir", explique la journaliste de France Télévisions Agnès Vahramian, en direct de Kiev.

Certains habitants refusent de partir

"La guerre, ce n'est pas simple. Ce n'est pas parce que les bombes tombent que vous partez. L'ami, le voisin n'est pas convaincu, alors on reste encore un peu", prend comme exemple la journaliste. Agnès Vahramian explique avoir également vu des gens qui lui ont dit : "Je ne partirai pas sans mes animaux". "Ils ne veulent pas renoncer à ce qui fait leur joie, leur humanité, leur dignité", commente la journaliste. Les évacuations reprendront dans la matinée du mercredi 23 mars à Kiev.