Cet article date de plus de deux ans.

Guerre en Ukraine : l'exil douloureux des réfugiés en France

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Guerre en Ukraine : l'exil douloureux des réfugiés en France
Guerre en Ukraine : l'exil douloureux des réfugiés en France Guerre en Ukraine : l'exil douloureux des réfugiés en France
Article rédigé par France 3 - L. Monfort, F. Motila, H. Horoks
France Télévisions
France 3

Depuis le début de la guerre en Ukraine, plus de six millions d'Ukrainiens ont fui leur pays. 100 000 ont trouvé refuge en France, essentiellement des femmes et des enfants. S'ils se sont bien intégrés, le mal de leur pays se fait ressentir.

Emballer, étiqueter et préparer des colis pour l'expédition est devenu le quotidien de Nataliia Tarasova. Arrivée d'Ukraine il y a quatre mois, elle vient de signer un CDI dans une usine, en périphérie de Nantes (Loire-Atlantique). "C'est la famille d'accueil qui m'a hébergée qui m'a aidée à trouver ce travail. C'est une grande chance d'avoir trouvé un travail en France, sans parler le français", dit-elle. Originaire de Zaporijia (Ukraine), Olena Samoilenko, ancienne directrice des ressources humaines, n'avait jamais travaillé en usine. Grâce à ce CDI, Olena vient de louer une maison, pour y vivre avec ses deux enfants et ses parents.

Le mal du pays se fait sentir

Les voisins lui ont offert des vêtements et des meubles. "Mes fils vont partager leur chambre à deux mais ils sont vraiment contents, car ces derniers temps, on dormait à trois dans une seule chambre", confie-t-elle. Nataliia aussi a trouvé un toit. Pour se rappeler l'Ukraine, elle prépare souvent un plat de viande très typique, que son mari et sa fille adorent. La jeune fille commence à s'intégrer. Les parents de Nataliia, eux, ont dû rester à Kharkiv (Ukraine), une ville régulièrement ciblée par les bombardements. Très inquiète, elle les appelle au moins deux fois par jour. "J'ai le cœur lourd. J'espère que je pourrai faire venir ma famille en France, maintenant que mon mari et moi, on est plus stables et qu'on a un travail", explique-t-elle. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.