Guerre en Ukraine : "La défaite n'est pas une option pour notre pays", soutient une députée ukrainienne

La guerre en Ukraine ne se terminera que lorsque l'armée aura "libéré tous nos territoires", a souligné jeudi sur franceinfo Liudmyla Buimister.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La guerre en Ukraine a débuté le 24 février 2022, avec l'invasion des forces russes dans l'est du pays [photo d'illustration]. (ANASTASIIA SMOLIENKO / NURPHOTO)

Pour la députée ukrainienne indépendante Liudmyla Buimister, "la défaite n'est pas une option" pour l'Ukraine dans la guerre face à la Russie. "Cette guerre va se terminer quand on va libérer tous nos territoires et rétablir l'intégrité territoriale de notre pays", a défendu jeudi 7 mars sur franceinfo la députée, par ailleurs sergente des forces armées.

Emmanuel Macron reçoit ce jeudi à l'Élysée les chefs de parti pour évoquer le conflit en Ukraine après ses propos controversés sur un possible envoi de troupes occidentales en Ukraine. "Je suis super reconnaissante envers le président Macron, premier leader du monde civilisé" à suggérer cette proposition, a souligné la députée ukrainienne. En musclant son discours, le chef de l'État a soulevé la désapprobation des oppositions, alors que Kiev demande davantage d'armes et de munitions dont manque l'armée ukrainienne. "Il ne faut pas craindre que la position ferme de Monsieur Macron puisse provoquer quoi que ce soit. Pour la Russie, la guerre avec l'Otan a déjà commencé", a expliqué Liudmyla Buimister.

Les 12 et 13 mars auront lieu un débat et un vote au Parlement, qui seront précédés d'une déclaration du gouvernement sur l'accord bilatéral de sécurité signé le 16 février entre Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. "L'heure n'est pas aux négociations", a rappelé l'élue ukrainienne, qui exhorte ses collègues français à se montrer "ferme" vis-à-vis de Moscou. "Les négociations avec eux sont seulement possibles quand on a la force militaire pour négocier", a-t-elle pointé, ajoutant que la Russie "ne comprend pas un autre langage que celui de la force".

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