Fuir ou rester, c’est le déchirement auquel sont confrontés les premiers réfugiés arrivés en France. La solidarité se met en place, l’accueil, mais également l’envoi de vivres et de médicaments.
À Annecy (Haute-Savoie), des cartons de dons sont présents par centaine, 73 tonnes de matériel de secours et d’hygiènes. Partout en France, la solidarité s’organise jusqu’à dépasser les attentes des volontaires. "D’habitude quand on fait des collectes pour n’importe quel autre événement, c’est pas aussi suivi. Moi j’ai jamais vécu un truc pareil", confie l’un d’entre eux. Certains dons sont déjà arrivés en Ukraine.
"Ça montre que tout le monde est solidaire"
Une réfugiée ukrainienne, Olena, accueillie à Lyon (Rhône) chez un couple, appelle ses parents restés à Lviv (Ukraine). Ils viennent de réceptionner un premier camion rempli de dons. "Ils sont très heureux de voir tout ça, de pouvoir s’habiller, manger, se laver", rapporte Olena. "Tu peux leur dire qu’il y en a encore dans le garage", répond la femme qui l’accueille. Dans une autre famille d’accueil à Evreux (Rhône), ils ont eu la bonne surprise de recevoir un carton rempli de denrées alimentaires. "Ça montre que tout le monde est solidaire parce que ça a été donné par tous les commerçants du village", dit Marie-France Wittlin, famille d’accueil.
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