Guerre en Ukraine : "quelques dizaines" de soldats ukrainiens formés en France ont déserté, selon l'état-major français

L'armée ukrainienne a évoqué lundi "des problèmes" avec une brigade de 4 500 soldats, dont 2 300 ont été formés en France.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des soldats ukrainiens patrouillent dans la région de Kiev (Ukraine), le 6 décembre 2024. (OLEKSANDR KLYMENKO / SIPA)

L'armée française, qui a formé en France une brigade ukrainienne avant qu'elle parte sur le front, a dit lundi 6 janvier avoir constaté "quelques dizaines" de désertions pendant la formation, après qu'un commandant ukrainien a évoqué "des problèmes" au sein de cette unité. "Il y a eu un certain nombre de désertions, mais qui restent très marginales au vu du volume de personnes qui ont été formées", a déclaré un responsable de l'état-major français à l'AFP. 

Selon lui, les militaires formés étaient soumis à "un régime (...) imposé par le commandement ukrainien". Mais "on ne criminalise pas la désertion en France", a-t-il souligné. "Si quelqu'un désertait, un procureur français n'avait pas autorité pour arrêter cet individu. Et le droit accordé aux autorités ukrainiennes sur le sol français, c'est juste un droit disciplinaire."

L'armée ukrainienne reconnaît "des problèmes'"

Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Mikhaïlo Drapaty, a évoqué lundi "des problèmes" au sein de cette brigade, après des révélations de presse sur des cas d'abus de pouvoir et de désertions. "Dans la mesure du possible, tous ces problèmes sont en train d'être résolus", a-t-il poursuivi, assurant que le nombre de désertions de soldats formés en France était "minime".

"Je ne vois pas trop ce qui pourrait être caractérisé dans l'abus de pouvoir", a estimé pour sa part le responsable de l'état-major français. "En tout cas, il n'y a rien qui ait été remonté concernant le stationnement des Ukrainiens en France ou ce qui se serait passé pendant ces formations." Il a insisté sur le fait que la formation avait été "conforme" aux souhaits des Ukrainiens, en matière "d'équipement, de temps de formation et de niveau".

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