Cet article date de plus d'un an.

Guerre en Ukraine : une enquête ouverte à Paris pour une "suspicion d'empoisonnement" de la journaliste russe Marina Ovsiannikova

Connue pour avoir brandi à la télévision d'Etat russe une pancarte dénonçant l'invasion de l'Ukraine, Marina Ovsiannikova est aujourd'hui réfugiée dans la capitale française.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
La journaliste russe Marina Ovsiannikova, le 21 juin 2022, à Berlin (Allemagne). (ANNETTE RIEDL / DPA / AFP)

Elle est désormais l'un des visages les plus connus de l'opposition à Vladimir Poutine. Le parquet de Paris a annoncé, jeudi 12 octobre, avoir ouvert une enquête pour une "suspicion d'empoisonnement" de la journaliste russe Marina Ovsiannikova. Réfugiée dans la capitale française, la présentatrice de télévision raconte avoir fait un malaise, dans l'après-midi, en ouvrant la porte de son appartement et découvert de la poudre. Des prélèvements étaient en cours à son domicile.

En mars 2022, Marina Ovsiannikova avait surgi en direct sur le plateau du journal télévisé le plus regardé de Russie en brandissant une pancarte dénonçant l'invasion du territoire ukrainien. Elle était aussi poursuivie pour avoir manifesté devant le Kremlin, le 15 juillet, accusant Vladimir Poutine d'être un "assassin".

C'est l'ONG Reporters sans frontières qui avait organisé son départ clandestin de son pays en octobre 2022, alors qu'elle était assignée à résidence, avec un bracelet électronique. "Nous avons utilisé sept véhicules successivement et, avant la frontière, nous nous sommes embourbés dans un champ", avait alors raconté la journaliste de 44 ans.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.