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Guerre en Ukraine : "Vladimir Poutine nous a habitués au principe que rien n’est à exclure", rappelle André Filler

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Guerre en Ukraine : "Vladimir Poutine nous a habitués au principe que rien n’est à exclure", rappelle André Filler
Guerre en Ukraine : "Vladimir Poutine nous a habitués au principe que rien n’est à exclure", rappelle André Filler Guerre en Ukraine : "Vladimir Poutine nous a habitués au principe que rien n’est à exclure", rappelle André Filler (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

André Filler, professeur à l’Institut français de géopolitique Université Paris 8, et Alexandre Jubelin, historien et producteur du Collimateur, podcast d’analyse militaire et stratégique, étaient invités sur le plateau du 23 heures de franceinfo samedi 5 mars pour analyser l’évolution du conflit en Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a essuyé un refus de l’OTAN lorsqu’il a demandé une zone d’exclusion aérienne. De son côté, le président russe Vladimir Poutine menace de considérer comme un "cobelligérant" tout pays qui changerait d’avis et souhaiterait interdire de survol l’espace aérien ukrainien ou qui y pénètrerait. Invité sur le plateau du 23 heures de franceinfo samedi 5 mars, André Filler, professeur à l’Institut français de géopolitique Université Paris 8, explique que ce dispositif peut, sur le principe, être mis en place. "Aujourd’hui, rien n’est à exclure. De toute manière, Vladimir Poutine nous a habitués au principe que rien n’est à exclure donc aujourd’hui, on ne peut pas l’affirmer de manière certaine. Après, évidemment, le chantage nucléaire fait que les puissances occidentales sont extrêmement prudentes dans leur manière de s’impliquer dans le conflit ukrainien, au-delà des gestes symboliques", analyse-t-il.

Les avions russes "ne sont pas particulièrement dans une bonne phase"

Alexandre Jubelin, historien et producteur du Collimateur, podcast d’analyse militaire et stratégique, explique si les troupes de l’OTAN s’impliquent dans ce conflit, "ce serait un handicap sérieux pour les Russes mais ce serait un handicap sérieux pour tout le monde parce que ça dégénèrerait très probablement." Il souligne aussi que les avions russes "ne sont pas particulièrement dans une bonne phase. On penserait que quand ils déploieraient l’aviation, ce serait une espèce de rouleau compresseur. Ce n’est pas le cas", précise-t-il.

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