Guerre en Ukraine : "Zelensky demande des moyens, et il a raison", juge Olivier Védrine, rédacteur en chef d'un journal d'opposition russe

Les troupes ukrainiennes se sont retirées d'Avdiïvka samedi 17 février. La ville, cédée aux forces russes, était pourtant défendue par l'Ukraine depuis 2014. Sa protection était symbolique aux yeux du pays, comme le souligne Olivier Védrine, rédacteur en chef du journal d'opposition russe "Russian Monitor". "Les Russes parlaient d'un Stalingrad, c'est pour vous dire la teneur du symbole", ajoute-t-il. "Quand je vois que les Russes ont de l'artillerie, des obus et des avions, où ils sont les avions promis à l'Ukraine ?", interroge le politologue, qui parle d'une défaite des valeurs européennes.

La résistance "héroïque" des Ukrainiens 

"Zelensky demande des moyens, et il a raison", juge Olivier Védrine. Selon lui, aucune armée de l'Otan n'aurait tenu aussi longtemps face aux Russes sans un appui militaire plus conséquent. "C'est pratiquement héroïque, ce qu'ont fait les Ukrainiens avec les moyens qu'ils avaient", rappelle le rédacteur en chef du journal d'opposition russe "Russian Monitor".