Sabotage du gazoduc Nord Stream : le parquet suédois clôt son enquête sans poursuite
Un an après les explosions provoquées sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, le mystère reste entier sur l'identité des saboteurs. Le parquet suédois a annoncé, mercredi 7 février, clore son enquête sur le sabotage survenu en septembre 2022, estimant qu'elle n'était pas de son ressort. Le procureur suédois Mats Ljungqvist a précisé avoir partagé les éléments de son enquête avec les autorités judiciaires allemandes.
"Rien n'indique que la Suède ou des citoyens suédois aient été impliqués dans cette attaque qui s'est déroulée dans les eaux internationales", ajoute-t-il. Dans un communiqué séparé, les services de renseignement suédois ont indiqué que l'enquête avait été ouverte "afin de déterminer si le sabotage visait la Suède et menaçait ainsi la sécurité du pays, et il a été établi que ce n'était pas le cas".
Trois enquêtes avaient été ouvertes, en Allemagne, en Suède et au Danemark. L'enquête suédoise est la première à s'achever. La "principale hypothèse est qu'un Etat est derrière" le sabotage, avait affirmé en avril 2023 le procureur suédois Mats Ljungqvist, ajoutant que ses auteurs savaient "très bien qu'ils laisseraient des traces".
La coopération judiciaire avec le Danemark et l'Allemagne a été "bonne", souligne le procureur mercredi. "Dans le cadre de cette coopération juridique, nous avons pu remettre des documents qui peuvent être utilisés comme preuves dans l'enquête allemande", ajoute-t-il.
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