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Marc Dutroux ne sera pas remis en liberté sous bracelet électronique

Le tribunal d'application des peines de Bruxelles a rejeté la demande de remise en liberté sous surveillance d'un bracelet électronique présentée par le meurtrier pédophile belge en raison notamment du risque de récidive. Il va donc rester en prison.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Yves Herman Reuters)

Condamné à la réclusion à perpétuité pour le rapt et le viol de six
jeunes filles dans les années 1990, ainsi que le meurtre de quatre
d'entre elles, Marc Dutroux avait annoncé en septembre son
intention de demander une remise en liberté sous la surveillance d'un bracelet
électronique. Il a comparu à huis-clos le 4 février. Cette demande avait fait l'objet d'un avis négatif des psychiatres, de l'administration
pénitentiaire et du parquet.

Des avis qui ont donc été suivis par le tribunal d'application des peines. Sa présidente a indiqué qu'il "n'y a pas lieu d'octroyer une mesure de surveillance par un bracelet électronique ". Le tribunal a aussi souligné "l'absence de perspective de réinsertion" de Marc Dutroux.

Dans une interview accordée au Soir Magazine, la mère de Marc Dutroux s'était elle-même prononcée contre cette libération : "Je suis certaine qu'il va recommencer. Il n'a aucun sens des réalités. C'est un récidiviste".

Sa remise en liberté aurait aussi provoqué un choc énorme
en Belgique où l'affaire reste très sensible comme l'ont montré les manifestations de colère lors de la libération en avril 2012 de son ex-femme.  

Actuellement écroué à Nivelles, au sud de Bruxelles, le pédophile belge pourrait présenter une demande de libération conditionnelle fin avril. A ce moment là, il aura purgé effectivement un tiers de sa peine,  détention préventive comprise.

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