Algérie : les conditions de vie difficiles des migrants subsahariens
En Algérie, et notamment dans sa capitale Alger, les migrants clandestins venus du sud du Sahara mènent une vie difficile. La menace d'un retour à la frontière par les forces de l'ordre est permanente.
A Alger, les migrants subsahariens se font discrets pour échapper aux rafles policières qui peuvent les renvoyer à la frontière nigérienne tout au sud. Pour les trouver, il faut se rendre de nuit dans les nouveaux quartiers en construction. Abdelkarim, ghanéen, 21 ans, est clandestin mais gardien de chantier. Il explique : « Ma vie quotidienne c’est la misère. Je me lève tous les matins avec le même problème. Les gens se moquent de moi. Ils me voient comme une chose. Je travaille dur pour presque rien. Même se faire payer est un problème. Il faut parler, dire ceci ou cela avant qu’ils nous paient. C’est un gros problème pour nous ».
Des conditions d’hygiène épouvantables
En petite Kabylie, à Akbou, des enfants d’Afrique de l’Ouest mendient sur la route. Les adultes, eux, travaillent illégalement sur les nombreux chantiers pour 17 euros par jour. Les campements de fortune sont nombreux. Sur place, des scènes que l’on retrouve dans d’autres campements informels en Europe, à la différence qu’ici, aucune ONG n’est présente.
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