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Allemagne : la candidate poignardée par un anti-migrants élue maire de Cologne

Henriette Reker, hospitalisée après cette agression, a obtenu 52,64%.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La nouvelle maire de Cologne (Allemagne), Henriette Reker, le 16 octobre 2015. (OLIVER BERG / DPA / AFP)

Elle a été élue sur son lit d'hôpital. La candidate à la mairie de Cologne (Allemagne), gravement blessée samedi au couteau par un homme opposé à l'arrivée de réfugiés, a été élue dimanche 19 octobre maire de la ville. Henriette Reker a obtenu 52,64% des voix dès le premier tour.

Loin de l'euphorie, son équipe de campagne s'est contentée d'un tweet dimanche soir pour saluer cette performance : "Victoire ! Nous nous réjouissons pour Henriette Reker et la confiance pour un nouveau départ à Cologne." Candidate indépendante mais soutenue notamment par le parti conservateur de la chancelière Angela Merkel, elle était favorite face à six candidats, dans la quatrième ville d'Allemagne où vit une importante communauté musulmane et qui accueille de nombreux réfugiés.

"Son rétablissement est probable"

La responsable politique, inconnue au niveau national jusqu'à samedi, dirige le service s'occupant de la prise en charge et du logement des migrants à leur arrivée à Cologne. L'attaque a été commise par un chômeur allemand de longue durée, âgé de 44 ans et proche de l'extrême droite dans les années 1990.

Selon le site internet du magazine Der Spiegel, il a indiqué aux policiers lors de son interrogatoire : "Les étrangers nous prennent nos emplois." Il aurait estimé que la charia, la loi canonique islamique, allait bientôt régner en Allemagne.

Quelques heures après son élection, l'hôpital où elle a été admise en urgence samedi matin a indiqué que son état de santé évoluait de manière positive, selon le site internet du quotidien régional Express. "En l'état actuel des choses, et si tout se déroule normalement, le rétablissement total de Mme Reker est probable", a indiqué le professeur Karl-Bernd Hüttenbrink au journal Rheinische Post.
 

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