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"Aquarius" : 78 réfugiés secourus par le bateau humanitaire sont arrivés en France

Les personnes concernées, "originaires principalement d'Erythrée et du Soudan" ont été identifiées préalablement par l'’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) "comme relevant d’un besoin de protection au titre de l’asile".

Article rédigé par franceinfo
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Un homme sauvé par le bateau humanitaire "l'Aquarius" enlace un membre de l'équipage, après avoir débarqué dans le port de Valence, en Espagne, le 17 juin 2018. (KARPOV / SOS MEDITERRANEE / AFP)

C'est la fin d'un long périple. Dans un communiqué de presse publié jeudi 12 juillet, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, "salue l'arrivée ce midi depuis Valence (Espagne) de 78 réfugiés débarqués du navire Aquarius". Les personnes concernées, "originaires principalement d'Erythrée et du Soudan" ont été identifiées préalablement par l'’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) "comme relevant d’un besoin de protection au titre de l’asile".

Réparties par l’Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) dans plusieurs régions de France, elles devraient bénéficier d'un "hébergement" et "d'une formation linguistique et aux valeurs de la République dans le cadre du contrat d'intégration républicaine".

"Politique équilibrée" en matière d'immigration

Comparant cette opération à l'accueil, le 5 juillet dernier, de 52 réfugiés débarqués à Malte du Lifeline, Gérard Collomb déclare qu'elle "illustre à nouveau la politique équilibrée mise en œuvre par la France pour accueillir les réfugiés tout en agissant contre l'immigration économique irrégulière dans une logique européenne"Le 3 juillet dernier, le directeur général de l'Ofpra, Pascal Brice, avait indiqué que la France accueillerait "environ 80" réfugiés du navire de l'ONG SOS Méditerranée.

Suite au refus de l'Italie de l'accueillir dans ses ports, le vaisseau avait dû, en juin dernier, se diriger vers l'Espagne après avoir porté assistance en mer à 630 migrants. Alors critiquée pour n'avoir pas proposé d'ouvrir ses ports, la France avait pris l'engagement d'accueillir une partie des rescapés pouvant prétendre au statut de réfugié.

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