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Envahissement des locaux de SOS Méditerranée : 56 personnalités soutiennent Génération identitaire

Ces signataires de droite et d'extrême droite réclament une enquête parlementaire sur l'ONG et la mise en séquestre de son navire de secours, l'"Aquarius".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des migrants débarquent à Senglea (Malte), le 15 août 2018, après avoir été pris en charge par le navire de secours l'"Aquarius" affrêté par l'ONG SOS Méditerranée. (MATTHEW MIRABELLI / AFP)

Cinquante-six personnalités de droite et d'extrême droite apportent leur soutien à l'action des militants de Génération identitaire qui ont envahi le siège de l'ONG SOS Méditerranée, début octobre. "Nous soutenons les vingt-deux de Marseille. Nous appelons à l'abandon des charges à leur encontre", écrivent les signataires dans une tribune publiée sur le site de Valeurs Actuelles, jeudi 18 octobre.

Le 5 octobre, 22 militants du mouvement d'extrême droite ont fait irruption au siège de l'ONG à Marseille, où ils ont déployé une banderole accusant SOS Méditerranée d'être "complice du trafic d'êtres humains". Deux jours plus tard, ils ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour "violences en réunion", "séquestration", "participation à un groupement en vue de commettre des violences" et "enregistrement et diffusion d'images violentes".

Les anciens ministres Thierry Mariani et Charles Millon parmi les signataires

"L'occupation des locaux de SOS Méditerranée a été menée de façon pacifique", sans "effraction", "séquestration" ou "coup", affirment les signataires, parmi lesquels figurent le député RN (ex FN) Louis Aliot, l'ancien ministre LR Thierry Mariani, l'ancien ministre Charles Millon ou l'essayiste Alain de Benoist. Selon la directrice générale de SOS Méditerranée, Sophie Beau, les membres de l'ONG avaient pourtant "été brutalisés, certains plaqués" puis "éjectés de force" des bureaux ou au contraire "retenus".

Nous demandons une enquête parlementaire sur SOS Méditerranée et la mise sous séquestre de son navire l''Aquarius'.

Tribune signée par 56 personnalités

sur le site de "Valeurs actuelles"

"La répression contre les militants identitaires relève de l'acharnement politique et non du droit", poursuivent les auteurs de la tribune, tout en qualifiant de "délétères" les actions de SOS Méditerranée et considérant que "la grande majorité des Français refuse cette immigration massive imposée".

La veille de cette publication, SOS Méditerranée a promis d'attaquer en diffamation ceux qui "criminalisaient" les actions de son bateau de sauvetage en mer en relayant "de fausses informations".

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