Critiqué par les nationalistes et les anti-migrants, le pacte de Marrakech a été formellement approuvé
Ce texte non-contraignant vise à renforcer "la coopération relative aux migrations internationales sous tous leurs aspects".
Le pacte de Marrakech a été formellement approuvé, lundi 10 décembre, par plus de 150 pays. Critiqué par les nationalistes et les anti-migrations, cet acckrd non-contraignant piloté par l'ONU "favorise la coopération internationale en matière de migration entre tous les acteurs compétents". En France, des "gilets jaunes" avait dénoncé ce texte, en se basant, notamment sur de fausses informations.
Un pacte juridiquement non-contraignant
S'exprimant à l'ouverture des débats, Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a dénoncé les "nombreux mensonges" à propos d'un texte qui a soulevé les critiques des nationalistes et des partisans de la fermeture des frontières. La sensibilité du sujet a poussé plusieurs pays dans le monde à renier leurs engagements en faveur de ce texte pourtant "juridiquement non-contraignant".
Le pacte de Marrakech recense des principes : défense des droits de l'Homme, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale. Il liste aussi des propositions pour aider les pays à faire face aux migrations : échanges d'information et d'expertises, intégration des migrants. Il interdit les détentions arbitraires, n'autorisant les arrestations qu'en dernier recours.
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