Migrants : après le démantèlement de la "jungle" de Calais, la pression s’accroît sur les campements de Paris

Article rédigé par franceinfo avec AFP - Axel Roux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des tentes sous le métro près de la place Stalingrad, le 26 octobre 2016 à Paris. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Depuis plusieurs jours, de nouveaux arrivants grossissent les campements de migrants du nord-est parisiens.

Ce qu'il faut savoir

Est-ce une conséquence du démantèlement de la "jungle" de Calais ? Depuis plusieurs jours, les campements du nord de Paris grossissent à vue d'œil. Avenue de Flandres, place Jean-Jaurès, place Stalingrad, les files devant les marmites des distributions de repas s'étirent inexorablement.

Plus de 1 000 repas distribués. "Il y a trois jours, on distribuait 700 à 800 repas. Aujourd'hui, on est à plus de mille. Je ne sais pas comment on va faire", confie Charles Drane, un coordinateur de l'ONG Adventist Development and Relief Agency (Adra) qui distribue des repas le midi sur l'avenue de Flandres (19e arrondissement).

 "Il n'y a pas d'arrivée massive de Calais à Paris." Sur Public Sénat, la ministre du Logement a démenti toute arrivée massive. "Beaucoup de migrants vont à Paris" en bus, par train ou en voiture, affirme pourtant à l'AFP une source de la police aux frontières du Nord.

Une évacuation "dans les jours qui viennent". Selon la mairie, ces campements seront bientôt évacués. Une opération qui ouvrira la voie à l'ouverture du premier centre d'accueil humanitaire pour les migrants de la capitale, d'une capacité initiale de 400 lits.