Hollande "appelle tous les pays à accélérer" pour ratifier l'accord de Paris, devant l'Assemblée générale de l'ONU
Plusieurs dirigeants, dont Barack Obama, François Hollande et Theresa May, doivent se succéder à la tribune pour l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies. Il y sera notamment question de la crise syrienne et des migrants.
Ce qu'il faut savoir
C'est le dernier discours de Barack Obama devant l'Assemblée générale de l'ONU, et le dernier du quinquennat pour son homologue François Hollande. Les deux chefs d'Etat, ainsi que la Britannique Theresa May, se succèdent à la tribune des Nations unies, mardi 20 septembre, pour une Assemblée générale dominée par la crise syrienne et les questions autour des migrants, mais aussi l'accord de Paris sur le climat.
Barack Obama a exhorté les pays signataires de l'accord de Paris sur le climat à le mettre en œuvre dès que possible. "Si nous n'agissons pas vigoureusement, nous aurons à payer le prix de migrations massives, de villes submergées, de personnes déplacées, de réserves alimentaires qui fondent et de conflits générés par le désespoir", a-t-il déclaré.
Toujours concernant le climat, le président français a ensuite annoncé que la France "notifiera demain l'achèvement de sa procédure" de ratification de l'accord obtenu à la COP21 et appelé "tous les pays membres des Nations unies à accélérer la procédure de ratification [de l'accord de Paris sur le climat]."
François Hollande a ensuite présenté quatre "exigences" dans le dossier syrien, après la rupture de la trêve qui avait débuté le 12 septembre : "imposer le cessez-le-feu", "assurer l'acheminement immédiat de l'aide humanitaire", "permettre la reprise des négociations politiques", "sanctionner le recours aux armes chimiques".
Le raid meurtrier contre un convoi humanitaire, qui a fait une vingtaine de morts selon la Croix-Rouge, provoque l'indignation et suscite de vives tensions. Si la nationalité des avions qui l'ont mené n'est pas encore connue, un diplomate américain a clairement évoqué "la responsabilité" des Russes. L'ONU a annoncé mardi la suspension de tous ses convois d'aide en Syrie à la suite de ce raid.