Les maires de France, divisés sur la question des réfugiés
Invité sur le plateau du Soir 3, François Baroin, président de l'association des Maires de France et sénateur-maire Les Républicains de la ville de Troyes, revient sur la question qui divise.
François Baroin, président de l'association des Maires de France et sénateur-maire Les Républicains de la ville de Troyes (Aube), est l'invité du Soir 3 ce mercredi 9 septembre. Dans sa ville, il a choisi de ne pas accueillir de réfugiés syriens et irakiens.
"Il y a 25 000 places de centre d'accueil de demandeurs d'asile, 25 000 demandeurs d'asile en France. Vous avez 270 sites, et la ville de Troyes, de par son histoire et de par la politique que nous menons depuis 20 ans, accueille déjà beaucoup de réfugiés puisque nous sommes au double de la moyenne nationale. (...) On a plus de place depuis très longtemps. On a accueilli beaucoup de Kosovars au moment de la guerre en ex-Yougoslavie, beaucoup de Maliens, beaucoup de Centrafricains, beaucoup de Somaliens également (...). Il y a beaucoup de territoire qui ne sont pas en mesure d'accueillir dignement au nom du droit d'asile", explique François Baroin.
Travailler avec l'État
Les Républicains, divisés sur la question migratoire, se réunissent le 16 septembre à ce sujet. Certains maires du parti sont adeptes d'une ligne dure sur le thème des réfugiés. "Il n'y a pas des villes de gauche généreuses et des villes de droite sans coeur. Le débat existe dans toutes les villes avec les capacités d'accueil (...). Nous travaillerons main dans la main avec l'État pour faire en sorte que l'accueil soit à la hauteur de la dignité française", commente le maire de Troyes.
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