Migrants à Lampedusa : Gérald Darmanin se rend à Rome pour défendre une "fermeté" européenne

Après que 8 500 personnes sont arrivées en trois jours sur l'île italienne, la France veut "aider l'Italie à tenir sa frontière" extérieure, affirme le ministre de l'Intérieur.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, se tient sur le perron de l'Elysée, à Paris, le 13 septembre 2023. (ARTHUR N. ORCHARD / HANS LUCAS / AFP)

Il veut passer un message de "fermeté". Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, se rendra à Rome dans "l'après-midi" pour discuter de la coopération européenne sur la question migratoire, a-t-il annoncé, lundi 18 septembre, sur Europe 1 et CNews. La France veut notamment "aider l'Italie à tenir sa frontière" extérieure, première porte d'entrée vers l'Europe en provenance d'Afrique du Nord.

Selon les chiffres de l'agence des Nations unies pour les migrations, 8 500 personnes sont arrivées à bord de 199 bateaux la semaine dernièreCette situation a mis les capacités d'accueil de l'île sous forte tension. "Il ne peut pas y avoir comme message donné aux personnes qui viennent sur notre sol (européen) qu'ils seront accueillis quoi qu'il arrive", a souligné Gérald Darmanin.

"Nous devons appliquer les règles européennes."

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur

à Europe 1 et CNews

"S'il y a des demandeurs d'asile qui sont éligibles à l'asile, qui sont persécutés pour des raisons politiques, évidemment, ce sont des réfugiés. Et dans ce cas-là, la France (...), comme elle l'a toujours fait, peut accueillir ces personnes", a assuré le ministre. Mais, dans "60%" des cas, les migrants "viennent de pays comme la Côte d'Ivoire, la Guinée, la Gambie", où "il n'y a pas de question humanitaire".

"Ce que nous voulons dire à nos amis italiens, qui je crois sont parfaitement d'accord avec nous, (c'est) que nous devons protéger les frontières extérieures de l'Union européenne et surtout, tout de suite, regarder les demandes d'asile et, quand elles ne sont pas éligibles, les renvoyer dans leur pays", a-t-il résumé.

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