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Migrants : rejeté par l'Italie et Malte, le bateau "Open Arms" se dirige finalement vers Barcelone

"Barcelone vous attend à bras ouverts", a tweeté la maire de la ville, Ada Colau. Le navire transporte une soixantaine de migrants secourus au large de la Libye.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le bateau de l'ONG Proactiva Open Arms, le 31 janvier, en mer Méditerranée. (ALKIS KONSTANTINIDIS / AFP)

Ils vont pouvoir accoster dans le port de la capitale catalane. Le navire humanitaire transportant 59 migrants secourus au large de la Libye fait route vers Barcelone, dimanche 1er juillet, après avoir été refusé par l'Italie et Malte. Géré par l'association espagnole Proactiva Open Arms, le bateau Open Arms a déclaré qu'il rentrait "chez lui" après avoir reçu une offre de la maire de Barcelone, Ada Colau. Le bateau devrait arriver mercredi.

Dans un tweet, l'ONG dénonce les "politiques inhumaines et les ports fermés en Italie et à Malte"

"Merci de faire la partie la plus difficile, sauver des vies, et merci de ne pas abandonner face aux politiques européennes cruelles et inhumaines, a tweeté Ada Colau. Barcelone vous attend à bras ouverts." Cinq femmes et quatre enfants figurent parmi ces migrants sauvés par l'Open Arms, samedi matin. Ils sont de nationalités diverses. Parmi eux, on compte notamment des Palestiniens, des Syriens et des Guinéens.

Un accord européen relativement flou sur le sujet

Lors d'un épisode similaire, l'Espagne avait offert d'accueillir un autre bateau spécialisé dans le sauvetage en mer, l'Aquarius, avec 629 migrants à son bord. Le navire s'était vu, lui aussi, refuser l'accostage par l'Italie et Malte. L'odyssée de l'Aquarius, qui a finalement débarqué ses migrants à Valence, a suscité une vive controverse au sein des pays de l'Union européenne. La question étant de déterminer qui doit assumer la responsabilité des migrants récupérés en Méditerranée.

Vendredi, les dirigeants européens réunis en Conseil sont parvenus à conclure un accord relativement flou sur le sujet. Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, a qualifié cet accord de positif pour l'Italie, le pays européen en première ligne pour les migrants arrivés en Europe par la voie maritime ces dernières années. Cependant, l'accord conclu n'oblige pas les autres États de l'UE à partager le fardeau des sauvetages en Méditerranée.

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