Cet article date de plus de neuf ans.

Un migrant meurt électrocuté sur le site du tunnel sous la Manche

Il s'agit du dixième migrant tué depuis le 26 juin à Calais et ses environs en tentant de rallier l'Angleterre, selon une source officielle.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des migrants derrière les grilles du site d'Eurotunnel, à Calais (Pas-de-Calais), le 13 août 2015.  (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

Un migrant est mort électrocuté, jeudi 17 septembre au soir, sur le site du tunnel sous la Manche, a annoncé la préfecture du Pas-de-Calais, vendredi 18 septembre. Depuis le 26 juin, il s'agit du dixième migrant tué à Calais et ses environs en tentant de rallier l'Angleterre, selon une source officielle. 

"Peu avant minuit, un migrant, vraisemblablement de nationalité syrienne, a été retrouvé mort à l'aplomb d'une navette fret sur le site du tunnel sous la Manche", indique la préfecture. Il tentait de monter sur une des navettes de ferroutage qui permettent de rallier en 35 minutes Coquelles (Pas-de-Calais) à Folkestone (Angleterre), précise la préfecture. 

Le drame n'a pas eu de répercussion sur le trafic, a précisé Eurostar. 

Entre 100 et 200 tentatives d'intrusion chaque nuit

Environ 3 500 migrants sont présents à Calais et dans ses environs, dans l'espoir de franchir la Manche. Ils viennent principalement d'Afrique de l'Est, d'Afghanistan et de Syrie. Tous les soirs, ils tentent de monter à bord des ferrys sur le port de Calais ou dans les trains et navettes sur le site d'Eurotunnel. Fin juillet, Eurotunnel a dénombré jusqu'à 2 000 tentatives d'intrusion par nuit.

D'importants travaux ont été menés durant l'été sur le site du tunnel sous la Manche, avec notamment des barrières à proximité des voies, tout comme sur la rocade menant au port de Calais. Ces dispositifs ont considérablement fait chuter le nombre de tentatives d'intrusion - entre 100 et 200 par nuit mi-août - et les passages clandestins dans les poids lourds.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.